Suite à la Convention citoyenne, Macron annonce donc aujourd'hui qu'il soumettra dans un référendum l'inscription de quelque chose sur le climat dans l'article 1 de la constitution.
Si cela est approuvé (par certain encore....), cela provoquera des blocages par le Conseil Constitutionnel d'une loi qui serait "contraire aux objectif climatiques"'
Le souci c'est que le climat, c'est du vent, du soleil et de l'eau et qu'entre une loi écrite quelque part et les réalités physiques, il y a tout un univers.
Nous serons donc encore une fois à la merci de savantes interprétations sur le bien et le mal des choses...
Aussi engagés comme nous sommes, l'alibi climatique va servir à justifier un peu tout et n'importe quoi, au niveau national mais aussi au niveau international. L'ONU appelle d'ailleurs à déclarer un état d'urgence climatique, ceci étant un concept particulièrement indéfini...
Une affaire bien ficelée par conséquent, afin que le pouvoir dispose d'encore plus de pouvoir.
Par ailleurs quelque chose est intervenu ces derniers temps en France, c'est la possibilité d'injonction de la haute juridiction administrative française, afin d'agir sur le climat.
Là aussi, le phénomène de judiciarisation de l'action politique gagne du terrain, puisqu'elle doit rendre des comptes à une structure institutionnelle sur laquelle elle a de moins en moins de prise, et qui va vivre sa vie avec toujours plus d'indépendance. Au niveau du citoyen, c'est à chaque fois un peu moins de proximité entre la décision politique et la réglementation, et bien sûr des taxes comme celles sur le carburant.
Un article là dessus mais moins critique que ce que je dis :
https://www.actu-environnement.com/blogs/carl-enckell/55/strategies-justice-climatique-etats-Carl-Enckell-76.html
La conclusion pour l'instant, c'est le constat de la consolidation de ces grands alibis généraux comme le climat ou les questions sanitaires.
La défense du climat et de l'environnement, c'est dans tous les cas une posture politiquement correcte qu'il faut avoir aujourd'hui. Mais c'est aussi, de plus en plus, un moyen de justifier des décisions.
Pourrons-nous faire encore un feu de cheminée particulièrement fumant dans les années à venir, ce n'est pas sûr. A défaut d'amende des fachos-écolo nous tomberont dessus en criant halte au feu, assassin de planète.