filochard
Clavier, Filochard, vous avez raison. L’Iran n’a pas d’armée. Elle n’a pas d’Armée de l’Air, pas d’Arme Blindée, pratiquement pas de marine à part des navires de construction locale qui ne feraient pas le poids face à un navire de guerre moderne. Ses armes, chars et avions datent de l’ère soviétique, et se trouvent dans l’état correspondant, ou même pire, leur armée vivant de cannibalisme matériel.
Ils ont des centaines de milliers de fantassins, deux millions peut-être, mais à peine équipés et formés, et qui ne sont militaires que parce que les mollahs préfèrent les nourrir à ne rien faire, pas même s’entraîner, faute de crédits, de matériels et d’instructeurs, plutôt que de les voir rejoindre les chômeurs qui sont de plu n plus nombreux à hurler dans des manifestations anti-mollahs.
Les seuls vrais soldats iraniens sont les milices paramilitaires des Gardiens de la Révolution, chargés de deux missions. La première étant simplement le maintien de l’ordre des mollahs en Iran même. Plusieurs milliers de morts dans les rues iraniennes ces dernières semaines. La seconde étant d’aller foutre le bordel à l’extérieur, depuis la Lybie jusqu’au au Caucase, sous la direction du général Soleimani qui vient de se faire fumer par un drone amerloque.
C’est pour ces raisons que les mollahs ont voulu développer les missiles balistiques et la bombe atomique. Il est relativement facile de fabriquer des lanceurs. Il y suffit de quelques dizaines de bons ingénieurs. Même les élèves de lycées techniques savent le faire. Quant à ce qui concerne l’atome, ils ont acheté les recettes aux pakistanais et à la Corée du Nord. Et le matériel nécessaire aux sociétés occidentales, allemandes principalement, sous des noms de société folkloriques et des prétextes bidons. Ils comptent sur des missiles intercontinentaux et sur des bombes atomiques qu’ils parviendraient à miniaturiser, pour faire peur aux autres pays. Mais s’il y avait un véritable conflit entre eux et les américains, ou entre eux et Israël, les iraniens ne tiendraient pas la journée.
Menacer de bloquer le détroit d’Ormuz est simple à dire. Le faire amènerait la liquidation de l’ensemble des forces iraniennes le premier jour de bataille. Ce que les mollahs savent fort bien.