courtial
Afficher des idées de gauche, c’est s'assurer de trouver un public en recyclant un esprit chevaleresque à la « robin des bois », qui séduit les êtres primaires. De mon point de vue, seuls les ratés aigris, et ceux qui n’ont aucun vécu ou n'ont pas réfléchi (je pense que tu n'as pas réfléchi, tu n'as pas osé regarder les abîmes), peuvent être séduits par « déshabiller Paul pour habiller Jacques ». Et bien sûr que ces journaleux de France Inter consolident ainsi leur carrière, une carrière avec un public restreint certes, mais c'est comme Dieudonné : consolider sa position, même avec un public restreint, suffit.
Je suis stupéfié quand des personnes instruites choisissent la facilité grossière des idées de gauche. La gauche quand tu mènes une analyse objective, dit aux êtres humains : vous êtes des grosses merdes, pour vous il n’y a aucun espoir, vous êtes incapables de partager, je vais donc mettre en place un état militariste, qui foutra son nez dans tous vos comptes en banque, je vais placer un flic derrière chaque être humain et vous forcer bande de chiens puants, à apprendre l’altruisme. C’est ça la gauche, voilà son amour du genre humain.
Il existe pourtant d’autres moyens : sanctionner ceux qui exploitent le genre humain et uniquement ceux-là, en passant par la justice, pas par des lois générales qui punissent toute la classe pour la faute d’un seul. Mais pour cela il faut avoir un fond généreux, ce n’est pas le cas des gens de gauche car si tu écoutes attentivement leurs revendications, c’est toujours « augmentez-moi », ils sont aussi mesquins que les gros patrons qu’ils critiquent.
Qui paie en France, pour que les ratés de gauche soient augmentés ? Pour les nuls d’EDF, c’est l’Afrique qui paie, parce qu’EDF la pille via ses filiales douteuses comme la COGEMA (comme par hasard t’entends pas la CGT protester, c’est un ramassis de beaufs qui ne pense qu’à gagner plus, même au dépens des africains), les commerçants, les PME et les artisans paient aussi la note au motif qu’un jour, les conditions du roman Germinal ont existé.
Pourtant, ils ont mal lu Zola, qui dans le roman n'hésite pas à renvoyer les exploités de la mine à leur nullité : bien que déjà pauvres, ils ne pensent qu'à boire et à se reproduire sans frein (ce ne sont pas les mots exacts de Zola mais c'est dans l'esprit, je crois même qu'il est encore plus dur).
En résumé l'homme de gauche c'est : je fais peser sur toute la collectivité le poids de mes erreurs, le collectif me doit tout. L'homme de droite : je ne m'en prends qu'à moi-même lorsque je suis en situation d'échec, j'essaie de rebondir immédiatement. Quel est le mode de pensée le plus élégant ?