Jean-de-Meung
Ton vœu est déjà réalisé chez un certain nombre des femmes. Celles qui ont eu la curiosité d’y inciter leur branchu habituel, ou celles qui bénéficient à domicile d’un branchu curieux.
Il n’est nullement nécessaire à une femme d’être lesbienne, pour s’intéresser à cette facette son activité sexuelle potentielle. Parce que la zone anale offre aux filles qu’elles furent, et aux femmes qu’elles deviennent, un attrait différent de celui qu’elle procure aux hommes. Mis à part les homos qui en la matière sont une catégorie à part.
Il se trouve que la proximité entre la zone anale et l’ensemble clitoridien, fait que de très nombreuses terminaisons nerveuses, moins que dans le vagin mais beaucoup quand même, se retrouvent dans la zone anale de la fille. Ce qui n’est pas le cas chez le garçon, pour lequel la sodomie ne présente qu’un intérêt très relatif.
Le bébé, garçon ou fille, sait inconsciemment depuis sa naissance que son anus a une grande importance pour lui - pour elle - pour ce qui concerne ses relations avec sa mère. Mais le transfert que la fille opère une fois adulte de sa mère à ses compagnons de rencontre, a une propension certaine sur le désir latent d’éprouver au moins une fois, « pour voir », l’expérience de la sodomie. Même si elle en subodore les inconvénients. Et même si elle n’est pas lesbienne.
La propension à cette expérience est-elle plus large et intense chez les lesbiennes que chez les femmes hétéros ? J’avoue mon ignorance à cet égard. Pour celles qui ont eu l’occasion de se confier à moi, elles n’appréciaient pas de se faire maltraiter ainsi la sortie de secours. Et la moitié d’entre elles ne s’y étaient pas laissées y aller. Mais ce sont des statistiques sur relativement peu de cas. Pas très valables, bien que, crois-je, sans doute proche de la réalité.
De plus, je ne nie pas l’intérêt que les hommes peuvent y trouver. Mais c’est un intérêt très égoïste, sauf s’ils pensent à l’accompagner d’une prestation supplémentaire mais concomitante, dirait Ciotti, axée sur la zone clitoridienne. Mais c’est là le B-A BA des relations sociales à l’usage des colonies de vacances. Je n’apprendrai là rien à personne.