Un constat accablant de l’islam
Dans ce recueil, les transfuges de l’islam sont impitoyables avec la religion dans laquelle ils ont vécu et à laquelle ils ont longtemps cru. Des indices terribles en révèlent la couleur.
Taha Hussein accuse Mahomet : « Tu coupes les mains des voleurs, tu lapides le corps des femmes. Tu juges, l’épée à la main, et ta justice n’est qu’effusion de sang… »
Allah et Satan ne sont pour Abbas Abdelnour que « deux faces d’une même monnaie ».
Wafa Sultan prouve que le Coran est « la destruction mentale de l’individu ».
Amil Imani estime que « Beaucoup de musulmans iraniens sont complètement écœurés de l’islam et veulent quitter ce dogme de haine et de violence… ».
Hamed Abdel-Samad ne voit dans l’islam qu’ « une idéologie fasciste ».
Jihad Alawni qualifie les musulmans « d’obsédés sexuels atteints de schizophrénie… une nation moralement dépravée ».
Mohamed Kâçi met les Occidentaux en garde contre « le virus mortel de l’islam ».
Sayyid al-Qimni accuse al-Azhar comme « source du terrorisme dans le monde », et celui qui prétend que nous ne sommes pas arriérés fait l’idiot ou est fou. »
Tarek Heggy constate que « l’esprit arabe contemporain est prisonnier d’une culture islamique moyenâgeuse et toxique. »
Ainsi le déni est devenu une composante principale dans le système mental des musulmans qui cherchent à dédouaner l’islam de ses atrocités et prétendent que les auteurs des crimes n’ont rien à voir avec l’islam.
L’islam face au défi de la modernité
Depuis plusieurs siècles, notre monde est affronté au défi de la modernité. L’Église s’y est confrontée et n’a pas fini d’en découdre avec elle. En fait, le christianisme se serait depuis longtemps effondré sous les coups répétés de la modernité si celle-ci n’était pas son propre enfant, le fruit de ses entrailles (les droits et la dignité de l’homme, la liberté et le libre arbitre, l’égalité). Ce n’est pas du tout le cas pour l’islam « inégalitaire et esclavagiste, ignorant le garde-fou qu’est la culpabilité chrétienne ». D’où la quasi- impossibilité pour lui d’enfourcher cette modernité sans se trahir et se détruire.
Intimidés par un terrorisme intellectuel et judiciaire qui réduit au silence tous ceux qui s’écartent de la doxa dominante, et par crainte de nous faire taxer d’islamophobes et de racistes, nous n’osons plus parler clairement et dire franchement ce que nous pensons. George Orwell disait à ce propos : « Aujourd’hui, dire la vérité est un acte révolutionnaire ».
Nous avons la responsabilité morale de dénoncer les travers de l’islam et de pointer du doigt ses mensonges et ses abus, plutôt que de flirter avec son terrorisme intellectuel et factuel en le caressant lâchement dans le sens du poil.
Une réforme de l’islam est-elle possible ?
L’appel lancé le 28 décembre 2014 par le Président égyptien Abdel Fattahal-Sissi à de l’université d’Al-Azhar pour un renouveau du discours religieux et la réforme des programmes d’enseignement afin d’éradiquer les causes du terrorisme, est resté lettre morte. Depuis lors, le Président al-Sissi a réitéré plusieurs fois cette injonction, mais le cheikh d’al-Azhar fait la sourde oreille et va même jusqu’à le défier.
En fait, toutes les tentatives en ce sens ont lamentablement échoué depuis plus de dix siècles. Je ne citerai que trois noms d’éminents philosophes et/ou théologiens condamnés comme hérétiques : Averroès, Al-Fârâbî et Al-Razi (Rhazès). Même le Réformisme initié au XIXe siècle par Jamal al-Din al-Afghani et Mohamed Abduh a ironiquement débouché sur les Frères musulmans et le salafisme. Quant au théologien soudanais Mahmoud Mohamed Taha, il avait proposé que les musulmans se conforment au Coran mecquois plus ouvert, plus spirituel, et d’abandonner le Coran médinois incitant à la guerre, à la violence et à l’intolérance. Il fut exécuté en 1985 à Khartoum pour hérésie et apostasie à l’instigation de l’Azhar, des Frères musulmans et de l’Arabie saoudite.
Ces quelques repères historiques sont révélateurs de l’incapacité de l’islam à se réformer.
En fait, l’islam, ou on l’accepte tel quel dans la soumission la plus totale, ou on le quitte, comme le martèlent ici plusieurs apostats ; pas de juste milieu. Selon Saleh Hammâya, « l’islam ne se réforme que par sa destruction. » Hamed Abdel-Samad renchérit et estime que le renouveau de l’islam n’est qu’une utopie. C’est ce que cet ouvrage semble démontrer à l’évidence.