https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-%C3%89tienne_Flandin
En janvier 1935, Pierre-Étienne Flandin présente un programme économique qui est « salué par une explosion de hausses » à la Bourse de Paris, portée aussi par les accords franco-italiens3 concernant les possessions coloniales des deux pays en Afrique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_franco-italien_de_Rome_(1935)
En 1938, il approuve les« Accords de Munich » en adressant ses félicitations personnelles aux quatre signataires. En décembre 1940, il est vice-président du Conseil en remplacement de Laval et ministre des Affaires étrangères du régime de Vichy pendant 57 jours.
En tant que ministre du Commerce, il règle le statut de la Compagnie française des pétroles et sa participation à l'Irak Petroleum Company, et représente la France, sur la proposition d'Aristide Briand, aux conférences économiques de la Société des Nations et à l'Assemblée de Genève. Ministre des Finances, il a à faire face à la crise des banques que l'économie française traverse. En renflouant la Banque nationale de crédit, il évite un krach qui eût plongé la France dans les mêmes difficultés que celles qui obligèrent finalement la Belgique, l'Angleterre et même les États-Unis à dévaluer leur monnaie. En dépit de la faillite allemande, du moratoire Hoover et de la dévaluation anglaise, c'est sous son administration financière que la Banque de France a atteint le record de son encaisse or (5 200 tonnes).
Il aide les amerloques à mettre en place le dollar gap
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Les élections de 1936 amènent le Front populaire au pouvoir. Flandin quitte le gouvernement pour devenir, à la Chambre, le chef de l'opposition nationale. Il fait montre alors d'inconséquence, sans doute par anticommunisme et manque de hauteur de vue, jusqu'à devenir progressivement le « premier Munichois de France4. » Président de l'Alliance démocratique depuis 1933, il mène une vigoureuse campagne dans le pays, multipliant les discours où il passe au crible la politique économique et financière du Front populaire, ainsi que ce qu'il estime être les erreurs diplomatiques du gouvernement. Ces controverses l'opposent non seulement à Léon Blum mais aussi, dans son propre parti, à Paul Reynaud, dont il désapprouve les thèses dévaluationnistes, les positions fermes contre Hitler et l'action qui mènerait, selon lui, la France à la guerre, dans un état d'impréparation matérielle et morale.
Plutôt Hitler que le front populaire il disaient.
Connaissant les faiblesses du pacte franco-soviétique, puisqu'il avait été conclu sous son gouvernement en mai 1935 et qui avait été ratifié en mars 1936, témoin en outre des incertitudes britanniques dues à l'état de faiblesse militaire du Royaume-Uni en face du réarmement allemand, il adopte avant l'heure une position défaitiste ; il propose d'abandonner à l'Allemagne l'Europe centrale qu'il juge indéfendable et de se replier sur les forces de l'Empire français (politique dite de « repli impérial5 »). Il approuve ainsi avec enthousiasme les accords de Munich, avec la grande majorité de l'opinion en France et en Angleterre6, mais pousse son militantisme, au-delà des rassemblements politiques et d'une campagne de presse, jusqu'à envoyer un message personnel de félicitations à Hitler. Ce qui provoque des remous et des démissions au sein de son parti7. Les communistes et certains nationalistes s'en prennent alors violemment à lui le considérant comme un « traître »8 ou comme le pire des Munichois de France. Ainsi, le royaliste Jacques Renouvin le giflera à deux reprises publiquement alors que Flandin déposait une gerbe sur le tombeau du Soldat inconnu (14 novembre 1938). Ce « télégramme à Hitler » devient le symbole du renoncement et de la faillite morale d'une certaine droite française et sera abondamment exploité dans la suite contre Flandin. Il s'en expliquera ainsi avec une certaine désinvolture : « On a complimenté M. Chamberlain, on a complimenté M. Daladier, on a complimenté M. Mussolini. Alors j'ai complimenté M. Hitler. » De manière très compromettante pour Flandin, Adolf Hitler lui répond par télégramme, en date du 2 octobre 1938, en écrivant, avant l'heure, le mot « collaboration » : « Je vous donne ici l'assurance de mes sentiments reconnaissants pour vos efforts énergiques en faveur d'une entente et d'une collaboration complètes entre l'Allemagne et la France. Je les ai suivis avec un sincère intérêt et je souhaite qu'ils aient des résultats plus étendus. »
Jacques Renouvin s'exprimera dans la presse sur la signification de son geste : « […] précisément parce que je suis un patriote cent pour cent, j'ai estimé qu'en portant des fleurs sur le tombeau de l'Inconnu après avoir eu le front d'envoyer ses félicitations scandaleuses à Hitler M. Flandin méritait une correction. Je l'ai donc giflé, espérant que cette leçon servirait aux Français égarés qui seraient tentés de se livrer aux mêmes bassesses9. »
Son patriotisme se résume à ça :
Des archives prouvent qu'il était coupable d'intelligence avec l'ennemi.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Peyrouton
Un gas d'être droite obsédé par le complot judéo maçonnique :
Il est appelé par Vichy le 18 juillet 194013 au secrétariat général du ministère de l'Intérieur dans le gouvernement Laval19. Il assume le portefeuille de ministre de l'Intérieur19, le 6 septembre6,13 de la même année en remplacement d'Adrien Marquet,6. C'est à ce titre qu'il procède à l'« épuration » du corps préfectoral, signe — aux côtés de Pétain, Laval, Alibert, Baudouin, Huntziger, Bouthillier, Darlan, Belin, et Caziot — et fait appliquer le texte discriminatoire du 3 octobre 194020 envers les Juifs. À la suite de cette loi, le 7 octobre13, Peyrouton abolit le décret Crémieux, datant de 1870, relatif à la naturalisation des Juifs d'Algérie21,22. Après-guerre Peyrouton tente de justifier la législation de Vichy contre les Juifs, d'octobre 1940, par les menaces du Reich, ce qui est infirmé par les recherches effectuées dans les archives allemandes par l'historien Robert Paxton : « Je n'ai pu découvrir aucun document allemand ordonnant directement à Vichy de promulguer des lois antimaçonniques, antijuives ou autres, en 1940, au moment où le gouvernement a élaboré l'essentiel de ses textes législatifs23. »
Il est l'auteur de la circulaire, dite « circulaire Peyrouton », du 16 novembre 194024 qui, avec la loi du 3 septembre 1940, autorise l'internement administratif par simple décision préfectorale25 et « offre [aux préfets] la possibilité d'interner tous azimuts24 », alors que le décret-loi d'Édouard Daladier du 26 septembre 1939 interdisant le Parti communiste, prorogé par Vichy, laissait cette prérogative au seul ministre de l'Intérieur24.
Inculpé d'« actes susceptibles de nuire à la défense nationale » — faits pour lesquels la peine maximum prévue par le code pénal est de cinq ans de prison — Marcel Peyrouton est libéré en juillet 1948 après une longue période de détention préventive13. Il est acquitté par la Haute Cour le 22 décembre 194853.
Il a été jugé pour intelligence avec l'ennemi.
Après je l'ai dit il n'y a pas eu d'épuration.
http://labrousse.erick.over-blog.com/2016/08/collaboration-les-petainistes-condamnes-1940-1945.html
Après Pierre Boisson.
Gouverneur de l’Algérie, anti-sémite jusqu'à la lie comme en témoignera madame Faures. Collaborait déjà avant l'occupation.