Pour le porte-parole du PTB Raoul Hedebouw, Charles Michel se voit promu à "l'Europe de l'inégalité et de la concurrence" après avoir été sanctionné dans son pays pour avoir mené une "politique d'austérité anti-sociale".
Paradoxe à l'aune de l'état de leurs relations, le chef de file des négociations pour le PS en Wallonie, Paul Magnette, qui était candidat au scrutin européen, mais qui ne siègera pas à Strasbourg malgré son élection, a lui félicité Charles Michel, l'assurant cependant qu'il pouvait compter sur "la vigueur critique des Européens de gauche". Dans un autre tweet, il a dit espérer que le groupe socialiste au parlement européen rejettera le paquet de nominations aux hauts postes européens soumis par les chefs d'Etat et de gouvernement, dont ne fait pas partie la désignation de M. Michel.
Aucun parti francophone n'a félicité Charles Michel pour sa nomination à la présidence du Conseil européen
RÉDACTION (AVEC BELGA) Publié le mercredi 03 juillet 2019 à 08h41 - Mis à jour le mercredi 03 juillet 2019 à 12h14
Parmi les nationalistes, l'ex-secrétaire d'Etat Theo Francken, l'un des artisans du retrait du gouvernement fédéral en décembre 2018, sur fond de contestation du pacte de Marrakesh relatif à la régulation des migrations, a soufflé le chaud et le froid. "Marrakesh devient Marracash. Je savais qu'il n'était pas vraiment question de ce pacte mais de se trouver du bon côté de Macron", a-t-il tweeté.
source
https://www.lalibre.be/actu/politique-belge/aucun-parti-francophone-n-a-felicite-charles-michel-pour-sa-nomination-a-la-presidence-du-conseil-europeen-5d1c4de1d8ad5815cb4e2378?cx_testId=3&cx_testVariant=cx_1&cx_artPos=2#cxrecs_s
Que pensez-vous de la mise à l'écart presque totale (une bulgare est pressentie pour présider le Parlement européen) des pays d'Europe centrale et orientale? Ne pourrait-elle pas être problématique? Certes, les tendances conservatrices de certains Etats ne font pas l'unanimité à l'ouest, mais il n'en demeure pas moins que l'UE compte aujourd'hui vingt-huit membres, non quinze.
Cette fois, les candidats de l’Est, évidents pour le poste de président de la Commission n’étaient pas légion, et pas forcément soutenus par leurs propres gouvernements. La Bulgare Kristalina Georgieva, par exemple, ex-commissaire et actuellement à la Banque mondiale, aurait pu remplacer M. Juncker, mais Boïko Borissov, premier ministre bulgare, n’en voulait pas. Viktor Orban, à Budapest, aurait bien vu le Français Michel Barnier à la tête de la Commission...
**et voilà comment on contrarie la démocratie et les peuples d'Europe ! un vrai attrape à cons ces élections
Que penser de la nomination de Josep Borell, Catalan anti-indépendantiste, à la tête de la diplomatie européenne ? Est-ce une façon d'envoyer un signal contre les mouvements séparatistes en Europe ?**
A Bruxelles, on retient surtout que M. Borrell est un politique expérimenté, qui connaît bien la politique européenne pour avoir présidé le Parlement de Strasbourg au début des années 2000. Si on s’inquiète un peu de son âge (72 ans), pour un poste qui nécessite de sauter en permanence d’un avion à l’autre, on considère qu’il aura l’autorité nécessaire pour parler au nom de l’UE sur les sujets de diplomatie. ON L ESPERE EN TOUS LES CAS! il nous faut pas de mous ni de connard désorientés pour faire face aux enjeux mondiaux!
Mme Merkel a symbolisé la stabilité pour les Allemands, l’immobilisme pour les Français.
Il faudra voir Mme von der Leyen à l’œuvre ; les temps changent, les Verts font une percée historique en Allemagne, l’Europe est très attendue sur la lutte contre le réchauffement climatique, une diplomatie plus offensive. Mme von der Leyen a été une ministre de la famille très active, qui a su s’opposer à l’aile conservatrice du PPE, en imposant des lois en faveur du travail des femmes, dans une Allemagne très conservatrice sur le sujet. Elle a aussi plaidé en faveur d’un salaire minimal et du mariage pour tous.
LES VERTS
Le problème, c’est qu’ils n’ont personne, au Conseil, pour plaider leur cause : pour l’heure, aucun des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ne sont Verts. Courant juin, l’Allemande Ska Keller aurait pu espérer récupérer la présidence du Parlement européen. Elle est candidate pour ce poste mais le social-démocrate italien David Sassoli semble mieux placé pour être élu.
CHRISTINE LAGARCE
Il est normal que le grand public s’interroge, car l’affaire Tapie fait tache sur le brillant CV de Mme Lagarde. Mais la Cour de justice de la République a tranché, à la fin de 2016, en déclarant certes Mme Lagarde coupable de "négligences" dans l’arbitrage Tapie, mais en la dispensant de peine et en ne faisant pas inscrire cette condamnation à son casier judiciaire.
Sa nomination soulève pas mal d’objections dans les milieux financiers, où le dogme de la nécessité d’un banquier central, ou à tout le moins un·e économiste à ce poste éminent s’est peu à peu imposé. Mme Lagarde n’est ni l’une ni l’autre, certes. Et sa nomination est clairement politique. Néanmoins, elle côtoie des banquiers centraux en permanence, a l’habitude de s’adresser aux marchés financiers. En temps que patronne du FMI, elle a plutôt convaincu. Donc, laissons la faire ses preuves. Une chose est sûre : ce sera difficile de remplacer "super" Mario Draghi, dont la gestion de la crise de la zone euro a imposé un respect unanime.
LES ITALIENS
Les Polonais, comme le reste du V4 (Tchèques, Slovaques, Hongrois), ne voulaient pas d’un président de la Commission qui a bataillé, ces dernières années, contre leurs gouvernements sur l’Etat de droit. Ils auraient eu du mal à justifier ce choix auprès de leurs opinions publiques. Les Italiens ont opéré un mouvement plus opportuniste que justifié sur le fond : exister un peu dans le concert bruxellois, en se mettant du côté des pays bloquants…
LE PROBLEME ETERNEL DEPUIS LA FIN DE L EMPIRE ROMAIN ENTRE LES GERMAINS FRANCS ET ALLAMANDS
La France récupère la tête de la Banque centrale européenne, une position tout aussi cruciale, moins de dix ans après le mandat de Jean-Claude Trichet. Les pays de l’Est sont plutôt satisfaits d’avoir échappé à la nomination du social-démocrate Frans Timmermans à la Commission : son combat pour le respect de l’Etat de droit en avait fait la bête noire des gouvernements polonais et hongrois
en bref...........
Il est vrai que les commentateurs, hier, ont surtout réagi au symbole, très fort, que représente, pour la première fois dans l’histoire de l’UE, le respect de la parité à ses postes de pouvoir les plus éminents. Mme von der Leyen ne part pas avec une feuille de route vierge : elle est attendue, pour mettre en musique l’"agenda stratégique", négocié par les dirigeants européens le mois dernier. Avec comme priorités : la sécurité des Européens et l’environnement.
Le président Macron, qui a suggéré le nom de Mme von der Leyen pour la première fois, compte bien aussi qu’elle sera sensible à ses priorités européennes : réforme de la zone euro, plus grand protectionnisme en matière industrielle, objectif de neutralité carbone en 2050…
Ces négociations européennes ont été longues et douloureuses mais c'est finalement la France et l'Allemagne qui en sortent gagnantes. Et, pour la première fois, ce sont deux femmes qui occupent les postes de pouvoir majeurs de l'Union européenne.
source
https://www.lemonde.fr/international/live/2019/07/03/ue-que-penser-des-nominations-de-christine-lagarde-et-ursula-von-der-leyen_5484822_3210.html
QUELLE est votre vision de l'Europe version 2020??????????????????????????????????????????pffffffffffffffffffffff