Quelques précisions
Depuis avril dernier, le dossier est retourné chez le juge d'instruction, donc plus d'investigation en cours ! Du côté de l'enquête confiée à l'Aide Sociale à l'Enfance, d'après le Procureur "elle ne relevait pas d'éléments de danger ou inquiétants. Raison pour laquelle nous n'avions pas saisi le juge des enfants."
Le point de vue
On remarquera que, focalisant, sur le sort de l'instituteur -- autre victime de cette affaire dont le nom a été jeté, sans délai, en pâture à la vindicte publique -- l'auteure de l'article, Amandine Robert, omet un détail d'importance.
La gendarmerie lieu présumé du viol
C'est qu'en effet la gendarmerie de Genlis, lieu présumé du viol de la fillette, a été chargée de l'enquête initiale, dès novembre 2016.
La seule mention de la noble institution dans l'article ci-dessus figure au titre de "rappel des faits" : en mars 2018 " le juge d'instruction retire l'affaire à la gendarmerie et la confie à la P.J. de Dijon".Soit 1 an et 4 mois après les faits !
Coupable naïveté ?
Et aujourd'hui, on feint de s'étonner que l'affaire n'avance pas ? Coupable naïveté ? Ou une manifestation supplémentaire d'une omerta qui, ô paradoxe, ne cherche même plus à se déguiser, avec la complicité de la presse régionale de surcroît ?
Genlis, trois ans après, l'enlisement
Ici et maintenant, la question principale n'est-elle pas de savoir qui s'inquiète aujourd'hui de cette enfant de Genlis, toujours vivante, qui n'a même pas de nom, même pas un pseudo ? Qui se soucie des séquelles plus que probables ? A-t-elle au moins bénéficié d'un suivi adapté ? Seule Me Marie GRimaud en son temps a mené campagne de presse au plan national, mais désormais disparue des radars sur l'affaire qui nous occupe ! Pourquoi ? Est-il admissible que des tractations soient conclues au détriment de l'intégrité physique et psychologique d'une enfant, victime rescapée de viol à l'âge de 4 ans ? Sacrifiée à l'intérêt supérieur de l'État ? Non !