Il sort renforcé d'une épreuve difficile ?.....Je dirais, pas tant que ça. Il a quand même courbé l'échine face à des Gilets jaunes que vous prenez pour la fange de la société française. C'est vrai que la France bourgeoise, celle qui aime l'ordre lorsque ses petits intérêts sont menacés, méprise toutes les gesticulations venant d'en-bas, mais on peut dire que le petit caissier de l'état, a eu la main forcée par un mouvement populaire durable quand il s'est agi de lâcher du lest pour éviter une crise plus profonde dont il est le seul responsable.
Ceci dit, si ce bordel a pu le faire réfléchir quant à son propre avenir présidentiel, et lui imposer une autre posture que celle de l'arrogance et le dédain à l'endroit de ceux qui ne sont " rien " à ses yeux, il en ressortira peut-être grandi en ayant réajusté une politique rendue plus équitable. A suivre...
Il est sûr que désormais, il va laisser un Philippe oeuvrer à sa guise, avec les rondeurs qu'on lui connaît, sa connaissance du tissu politique, ses accointances avec de nombreux élus et électeurs de droite, avec l'aide également des médias, et continuer à être son porte-voix, dans les nouvelles grandes lignes qu'il a tracées.
Le ventriloque et la poupée...sachant que la poupée a la faculté de dire et filtrer ce que l'autre, par sa suffisance,
est incapable de faire.
Fini son grand débat à grand débit pour un début de seconde chance. Il y a brassé de l'air pour tenter de rendre l'atmosphère plus respirable, en particulier auprès des maires dont il a reconquis l'estime en les retournant comme des crêpes. C'est bien joué de sa part, vu que sans idéologie politique, ces petits édiles sans caractère ont le souci de ne défendre que leur petit amour-propre et leurs petits interêts personnels, à défaut d'intercéder en faveur de leurs concitoyens.
Les vieux ? Le petit-fils idéal leur a rendu un peu de menue monnaie. Cela suffit à leur bonheur.
Les syndicats ? Si peu représentatifs, qu'Il ne tient qu'à eux de lui baiser les pieds avec des arrangements dont on ne saura pas toute la subtilité. Ou pas, selon les grandes mesures sociales à venir puisque l'état se trouve toujours dans l'obligation de déshabiller Pierre pour rhabiller Paul.
La fonction publique ? Silence radio.
Et l'UE ? Les progressistes contre les nationalistes ?
Plus les fameux 3% de déficit budgétaire à ne pas dépasser.
Son socle electoral ? indéfectible. Plus les transfuges qui ont décrété que Lrm était devenu par je ne sais quel miracle, transpartisan.
Il reste désormais les abstentionnistes...
Mais il disparaîtra un temps, ira distribuer des bonbons, apporter des fleurs, cirer des grolles à l'international, parce que là aussi, il a foiré la mission pour laquelle il se croyait investi.
Et son ennemi le Rn ? Pour 2017, les chances de Marine Le Pen sont inexistantes, même en figurant au second tour.
Sauf gros accident de parcours pour la figure jupiterienne. En France et en Europe.
Mais vu la nouvelle politique des petits sous-sous redistribués comme une obole, aux classes moyennes...et en l'absence promise des écarts de langage, le prince sans rire, dans sa tenue toute neuve de gentleman au grand coeur, pourra poursuivre sa chevauchée fantastique vers un horizon radieux aux éclairs de lucidité.
Il ne lui sera pas demandé d'être plus humble.
Il aura em...brassé mieux, pour mieux étreindre mais surtout pour ne plus pas em...merder son bon peuple.
Voilà, voilà, une autre vision moins triomphaliste d'une gouvernance qui aurait dû se ranger plus tôt dans le camp de la modestie, dès lors que la condescendance et l'autoritarisme infondés voudraient bâillonner ce que le pragmatisme commande de faire. Il sera devenu ce politicard sans envergure rallié aux coalitions mesquines cultivées par un ancien monde qu'il se faisait fort de jeter aux oubliettes. C'est la médiocrité qui se perpétue.
maqueron, un artiste ? avec sa palette du noir et du blanc. Une couleur, celle avec laquelle il veut faire peur, le fachisme, et une valeur, celle avec laquelle il veut toujours faire peur, la morale qui va avec.
En matière d'innovation, ce n'est pas le talent qui l'étouffe, ni le génie qui l'éclabousse.
Est-ce facho de faire entendre ça à des fâchés. fâcheux ? pour qui...Héhéhé.