[supprimé] out ceci n'est jamais qu'une problématique mineure, un épiphénomène l'histoire.
Je ne fais que tenter d'expliquer sommairement le fait contemporain dans lequel la France s'est empêtrée pour sauver ce qui restait à sauver de ses intérêts en Algérie, aux accords d'Evian, avec une contrepartie humanitaire au titre des compensations accordées à des Algériens qui ont subi le joug de la colonisation et l'horreur de la guerre .
Ceci dit, on peut même aller chercher aux confins d'une période plus antérieure encore, pour tenter de déterminer toujours plus finement les causes profondes qui ont provoqué les effets que l'on connaît aujourd'hui,
mais je pense que la question centrale est de savoir comment rééduquer laïquement ces fils et filles marqués par l'abâtardissement de la colonisation passée, ceux-là même qui sont catalogués aujourd'hui comme des touristes exotiques au pays de leurs ancêtres et dont l'identité française est niée comme un refus de pactiser avec l'ennemi héréditaire.
Ils ont fait aussi le choix de l'islamisation par mimétisme culturel parce que leur parentèle établie en France est également imprégnée de l'humiliation, semble-t-il, et de la haine que l'on voue à ces maîtres qui asservissent et spolient l'identité inhérente aux richesses d'une terre appartenant de droit aux peuples inféodés .
Je pense que les politiques français, à l'occasion des accords d'Evian, ont manqué de caractère, et en déclarant que les Algériens devenaient les enfants de la France pour des raisons d'interêts militaire, stratégique et économique, ont abdiqué toute initiative diplomatique faisant valoir la puissance d'un état français à l'écoute des prétentions algériennes pour aboutir à un consensus de paix.
Ouverts certes à tout dialogue d'émancipation d'un pays négociant son indépendance, mais avec un sentiment de malaise inavoué propre aux vaincus.
Et de guerre lasse, cet espèce de droit du sol, celui de la France, offert sans objection aucune à ceux des Algériens désireux d'y venir en guise de dédommagement généreux, n'effacera en rien la rancoeur qui désigne sans détour l'ennemi héréditaire. Au contraire, la France est ainsi redevable pour longtemps.
Et mea culpa ou pas de la part de nos grands élus, ces algériens-là sont ici chez eux comme occupants d'une terre d'islam qu'ils veulent accaparer en rampant ou pas, priant pour cette vengeance de l'histoire, afin d'établir une hégémonie religieuse qui remonte celle-là, à des temps immémoriaux.
Faut-il attendre que cette génération pourrie vieillisse et se liquéfie lentement mais sûrement, affalée contre les murs d'une cité dont elle a édicté la loi, et se résignant à son propre sort de ratée, après avoir pratiqué la délinquance avec un sentiment d'impunité consenti par un état complice, soucieux de la paix sociale,
ou décidée à embrasser la cause djihadiste pour finir en beauté au coeur d'une existence de larve avérée et sans avenir.
Quant aux autres, plus vicieux s'agissant de leur radicalisme musulman, doit-on leur indiquer que s'il n'y a pas de respect à l'endroit d'une société imparfaite mais somme toute bienveillante, la crainte envers l'institution peut s'exercer avec le même zèle qu'ont déployé tous ces politiciens ayant cultivé la veulerie par le biais d'un politiquement correct insultant pour les Français, donc insupportable...
Une vision courte de ma part, peut-être, mais une réalité tangible qui ne doit plus faire illusion.