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C'est pas exactement ça les gilets jaunes (ceux historiques pas la récup d'extrême gauche d’aujourd’hui). On a l'impression que vous parlez de problème géographique alors que le déclassement n'a rien de géographique. Ca comprend des métiers et des statuts. En fait ce qu'il se passe en France c'est que les bureaucrates ont pris les pouvoir et il n'y en a que pour eux. Ceux qui les servent bien sont récompensés... et ça peut être les fouteurs de merde dans la société.
Alors les gens qui font des efforts, travaillent 7j/j, innovent, créent des emplois, font le promotion de notre langue et de notre culture, non seulement sont laissés pour compte mais sanctionnés. Ils sont sanctionnés par des taxes délirantes et des mises en concurrence extravagantes, car si on n'est pas surpayé dans un marché public, ou si on n'est pas une grosse boîte syndiquée où les syndicats négocient les aides pour que la boîte soit maintenue à flot, et dont le siège financier est en Hollande, c'est mort.
J'ai toujours l'exemple Peugeot. PSA a eu une mauvaise passe comme toutes les entreprises du secteur à un moment. En Allemagne, les Lands et les banques locales et la Deutsche Bank viennent à leur secours très avantageusement, et on lève tous les droits sociaux pour un moment (baisse de salaire et augmentation des heures travaillées si nécessaire) puis prise en charge totale du chômage passager... et ça reprend dans les mois ou l'année qui vient. En France, Mr Hollande qui n'aimait pas la famille Peugeot, pas assez socialiste a au contraire accéléré les difficultés de PSA, en ne lui accordant aucune faveur et en étant particulièrement rigide contre une solution de sortie de crise. Il a forcé l'entreprise, par des pressions administratives à accepter une reprise très désavantageuse par un entreprise nationale chinoise et par l'Etat français (qui depuis fait ce que l'entreprise chinoise lui dit contre l'avis de la famille Peugeot). Une état étranger, notamment tenu par le parti communiste, c'est toujours mieux qu'une famille bien française aux yeux de ces gens. Quand le président, un Peugeot, est allé voir F. Hollande pour lui démontrer tout l'effort fait par Peugeot, pour fabriquer en France et promouvoir le français dans toutes ses usines (tous les ouvriers devaient apprendre le français), langue de l'entreprise, qu'elle soit en Slovaquie ou en Chine, le président François Hollande a retoqué Peugeot en lui demandant "pourquoi il avait fait ça - qu'il fallait abandonner le français et déplacer ses usines hors de France comme l'a fait Renault, et baser la société hors de France" Sitôt dit sitôt mis en place sous la tutelle de l'Etat. Dès la co-reprise par la France et la Chine (la Chine au travers de son entreprise nationale a véritablement été sollicitée par F. Hollande et son gouvernement alors qu'il n'y avait pas une nécessité), Peugeot est passé à l'anglais et au chinois en Chine, on a commencé à importer des pièces stratégiques de Chine (notamment des moteurs dont les heureux élus ont pu constater les malfaçons récurrentes) et on a commencé à organiser la disparition ou la diminution d'envergure des usines françaises. Par ailleurs dès la fusion désavantageuse financièrement pour la France, avec le groupe Fiat-Chrysler, alors que ce dernier se trainait technologiquement sur tout, a déplacé le contre financier du groupe aux pays-Bas.
A ce petit jeu, il faut se rappeler d'Air France, qui a fini nationalisé en partie par le gouvernement des Pays-Bas qui désormais oeuvre pour qu'il n'y ait plus de hub d'Air France sur la France, mais tout aux Pays-Bas. Là encore, la patte des dirigeants politiques français, anti-français, est signée sur toute la ligne. Ca fait longtemps que l'Etat français aurait du laisser faire le changement de statut du personnel, pourtant acté en interne, en vue de permettre à l'entreprise d'être concurentielle.
Et la liste est longue.
Mais ça c'est tout ce qui est visible. Car au niveau des PME et des TPE, l'animosité de l'administration du système fiscal et de l'encadrement juridique est total. C'est là qu'on commence à trouver des gilets jaunes. Leur entreprise dont ils sont propriétaires ou dans laquelle ils travaillent, est éternellement au bord de la faillite, courre après les allongements de délais fiscaux et sociaux, avec des salaires de misère alors que les compétences demandées n'ont rien avoir avec les rémunérations et les heures supplémentaires non payés ou déclarées abondent (et une épée de Damoclès permanente des agents des URSSAF). Et après eux, il y a encore les autres gilets jaunes, ceux qui bossent en autonome (freelance ou libéral) avec des revenus irréguliers mais des impôts et des taxes régulières et qui surtout, depuis les dernières débilités écologistes, touchent aux frais de fonctionnement vitaux (essence, taxes sur l'automobile, interdiction sans avertissement et issue de rechange de nombreux modèles de rouler, embouteillages organisés par les mairies, taxes locales en explosion continue, dégradation des services municipaux et régionaux devenant payants, harassement administratif et bureaucratique permanent, avec sanctions délirantes). Si vous avez fait quelque chose de travers au niveau écologiste en galérant à travailler dans ces conditions, vous risquez bien pire qu'un criminel de banlieue, qui fait du trafique de drogue et que la police frileuse n'ira pas chercher et qu'au pire, s'il se fait attrapé, la justice rouge s'arrangera pour qu'il n’écope de rien. Pendant ce temps l'URSSAF et les autres services administratifs sont sur tous les coups contre les TPE et les PME, ou même les grands groupes, mais qui ont les moyens de leur tenir tête (ou au pire se barrent de France si on les emmerde trop).
En gros, les vrais gilets jaunes sont très à droite et sont en totale opposition avec une bonne partie de ceux qui manifestent aujourd'hui. Mais ils ont moins de moyens de tenir des manifs tout le temps, d'autant plus que leur médiatisation à tire personnel leur nuit.
Donc, aujourd'hui, vous retrouvez les extrême gauche classiques qui manifestent pour foutre la merde et servir l'extrême gauche, et rien de plus. Des fonctionnaires ou des emplois protégés, qui peuvent quitter le boulot quand ça leur plait pour manifester. Des profs, des cheminots, des "chercheurs" (de ceux qui trouvent jamais rien), des camarades syndiqués de l'administration, et des fonctionnaires des communes d'extrême gauche, qui organisent, comme du temps des mairies communistes, leurs petits commités de manifestants éternels, payés pour manifester pour le compte de l'idéologie du maire, pas pour faire quoi que ce soit d'utile.
Bien sûr parmi ces manifestations récupérées, il reste quelques gilets jaunes d'origine, des idiots utiles qui ont rien compris.