Ad hominem : niveau très faible.
@ sarkonaute
Bon d'accord, mais pour l'image de la "Féministe", elle n'est pas dans la conscience collective la chienne qui se fait tirer à tout bout de champ.
On dit d'elles qu'elles sont des mal baisées, qu'elles sont moches et lesbos. La féministe c'est d'abord la fille qui n'aime pas les hommes.
En faire la prêtresse de la pornographie, reconnaissez au moins que vous soutenez un paradoxe.
Ce qu'il y a de vrai dans ce que vous dîtes, ce sont les "nouvelles exigences" féminines qui consistent, autant le dire clairement, à souhaiter être mariées à des hommes qu'elles aiment. En pratique, qu'elles puissent choisir leur mec au lieu de se le voir imposer par leur famille.
Ca, c'est vrai mais si on veut dire la vérité, il faut la dire en entier, c'est mieux, ça enrichit la réflexion. Le fait d'être marié à une gonzesse qu'on n'aime pas n'est pas plus agréable pour un mec.
Alors évidemment, ce problème trouvait une solution simple : le gars, qui était marié à une fille dont il n'avait que foutre (si j'ose dire) allait se taper des putes ailleurs, cette faculté étant retirée aux femmes. Qu'on m'excuse encore de passer par la littérature, mais si vous lisez des romans du 18ème ou du 19ème siècle, le fait qu'un type ait des maîtresses n'est absolument pas choquant, puisque l'on sait très bien que s'il est marié avec cette dame, ce n'est pas du tout parce qu'il l'aime et que la question du mariage est une affaire beaucoup trop sérieuse pour la soumettre à des éléments aussi "instables", comme vous dites, que l'amour. (Beigbeder a dit que "l'amour dure trois ans", c'est parfois encore moins).
L'homme avait donc le droit d'aimer et pas la femme (pour des raisons pratiques assez évidentes par ailleurs, y avait la question des bâtards, etc., on n'engrosse pas un homme etc.).
Il y avait donc une forme de stabilité qui consistait dans la mise à l'écart de l'instabilité au profit des éléments plus sérieux (le nom, le fric).
Aujourd'hui, nous ne pouvons plus concevoir le mariage que comme lié à l'amour.(Et même les cathos ne disent plus que cela, c'est aussi illusoire que leurs propos sur Dieu, l'âme, l'Autre monde, etc.) Vous le regrettez peut-être. Mais c'est l'époque. Zemmour dit que c'est la féminisation, que c'est parce que les mecs se gonzessifient. Vouloir aimer c'est être une gonzesse.
C'est l'anthropologie de Zemmour (qui coïncide avec l'idée porno de l'homme comme fouteur), mais l'anthropologie de Zemmour n'a pas encore été établie comme une vérité scientifique, hein.