Bonjour/bonsoir à tout le monde. Je ne sais jamais vraiment trop bien comment débuter un topic de présentation donc je préfère le dire pour casser la glace plus facilement. Nah !
Je m'appelle Maximilien, et j'ai dix-huit ans. J'habite Paris intra-muros (bouuuh le gros bourge), et je suis étudiant, en deuxième année à Sciences Po et en L2 d'Histoire à la Sorbonne (double-cursus, reprézente). Vous vous en doutez, si je suis ici, c'est vraiment que le politique me passionne. Je me doute que c'est quelque chose qu'on doit lire ici à chaque présentation : "j'adore la politique", "je suis passionné de politique". Pour essayer de faire de l'auto-psychanalyse de comptoir, je dirais que dans mon cas, il y a un côté expiatoire avec le fait politique.
La politique, ça touche au collectif, et en même temps, ça met en jeu des individus qui ont souvent des personnalités très fortes et très marquées. Il y a un petit côté expiatoire dans l'attrait au politique, je trouve - chez moi, en tout cas. Au-delà de la fonction de reliance (voire de brillance) sociale évidente qu'a la politique, c'est aussi un phénomène qui permet d'oublier nos névroses un moment, pour se consacrer à quelque chose qui nous dépasse. Les pensées politiques fonctionnent à travers des catégories, du coup ça permet d'oublier les individualités, d'être froid. Car même mener une politique sociale ou humanitaire, je ne crois pas que ça soit "chaleureux". Ça reste froid, glacial, même. La Sécurité sociale c'est froid, c'est du chiffre, des catégories, il n'y a pas de personnalité prise en compte - et heureusement, en un sens. Et c'est là que justement, en oubliant les individus, on oublie ceux qui peuvent nous faire du mal, ceux qui favorisent nos névroses. En outre, j'ai tendance à voir la névrose comme étant assez antithétique de la réalisation de l'individu. Donc en un sens, la pensée politique, avec tout ce qu'elle implique de glacial, de mécanique, permet à l'individu de se réaliser en oubliant un peu que les gens sont ce qu'ils sont : des gens, avec des personnalités, qui font d'eux, parfois, des salauds. C'est pour ça que je m'intéresse "à la politique" en général : ça permet d'oublier le monde qui nous entoure au quotidien, d'oublier, pour parler en termes anthropologiques, notre "milieu socio-territorial", pour tenter d'appréhender le "réel", oublier d'où l'on vient, où l'on vit, pour essayer de comprendre qui est l'Autre - et donc comprendre vraiment qui on est, mais ça me paraît assez cliché de le dire...
Je débite sans doute des grosses bêtises depuis tout à l'heure, mais comme c'est ma présentation j'estime que j'ai le droit d'y mettre un petit côté expiatoire ! Et étant un peu jauressien, je tenais à développer sur le fait qu'à mon sens, l'aboutissement idéal de la politique c'est l'épanouissement final de l'individu.
Bon, sinon, plus personnellement, j'aime aussi énormément l'Histoire (beaucoup de liens entre les deux, évidemment), notamment celle du XIXème siècle, la musique (grand fan de pop-rock, de Metal symphonique, de musiques arabo-andalouses, et de quelques artistes libanais), vivre la vie estudiantine dont François Villon se moquait déjà. J'écris un peu, aussi, ce qui m'a poussé à tenir un blog de littérature (dont je ne posterai a priori pas le lien ici), traîner tard le soir (oups), manger et dormir, lire de la littérature russe du XIXème siècle, et pas mal d'autres trucs super clichés en fait. x)
Je suis à la fois un grand timide et extrêmement extraverti, tout dépend des circonstances, de mon humeur, des heures de sommeil que j'ai eu la veille (ouuups), de ce que j'ai mangé au petit-déjeuner, de l'heure de la journée... C'est vrai, ça dépend VRAIMENT des jours, autant des fois je parle sans arrêt, autant d'autres jours j'arrive pas à en placer une et je bégaye. Si ça arrive à d'autres, fondons l'Association des gens qui ont la confiance un jour sur deux.
Au niveau de ma personnalité, j'aime bien jouer les névrosés (comme beaucoup de bobo étudiant à Sciences Po, déterminismes, quand vous nous tenez...), mais ma pire névrose est de ne pas vraiment en avoir. Comme je poste ce message à 4h du matin et que c'est de la présentation par écrit, forcément je passe pour un mec dépressif et tout, mais en réalité je suis plutôt bon-vivant, passionné et j'essaye d'être gentil. (:
Et enfiiiin, politiquement... si vous me lisez jusque-là, déjà, vous avez du courage. Alors, je suis compliqué (beaucoup disent l'être, je sais). Je me définis à la fois comme nationaliste de gauche et gaulliste social. Je ne pense pas que ces deux concepts soient absolument antinomiques, puisque le socio-gaullisme revêt un aspect à la fois national et... ben, social. La tradition du nationalisme de gauche en France, c'est plus le jacobinisme. Et même si de Gaulle n'est pas un Robespierre - que j'apprécie tout à fait, soit dit en passant - du XXème siècle, du tout, même, lui qui a voulu restaurer la monarchie, qu'il le veuille ou non, il a mené une politique centralisatrice qui visait à l'indépendance nationale.
Du reste, je ne vais pas le cacher, je suis adhérent à Debout la France depuis assez peu de temps, après avoir milité quelque temps au Parti de gauche. Je ne trouve pas le parcours absolument incohérent, et suis prêt à en débattre avec quiconque le souhaiterait. ^^
Bref, en espérant ne pas avoir fait trop de fautes (désolé, il est un peu tard/tôt), et souhaitant vite m'intégrer ici. (: