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Dans un état alarmant, les banques italiennes auraient besoin d’un “bon gros nettoyage”, estime The Economist. C’est-à-dire d’une injection d’argent public, ce qui est désormais interdit par la réglementation européenne.
Ces temps-ci, écrit The Economist, “les investisseurs du monde entier sont extraordinairement nerveux”. Et le Brexit ne suffit pas à expliquer l’instabilité qui pèse sur les marchés : “Une autre menace financière, potentiellement dangereuse, plane de l’autre côté de la Manche”. Il s’agit de l’Italie – “quatrième économie de la zone euro mais est aussi l’une des plus fragiles” – et de ses banques, dans une situation périlleuse.
Ces banques sont grevées par 360 milliards d’euros de créances douteuses, soit l’équivalent d’un cinquième du PIB italien. Au mieux, elles étrangleront la croissance du pays. Au pire, certaines vont sombrer.”
Comme le constate le magazine britannique, qui prédit en couverture “la prochaine crise européenne”, les banques italiennes ont besoin “d’un bon gros nettoyage”. Deux solutions à cela : la première consiste en un “bail out”, une injection d’argent public, mais elle “est interdite par les nouvelles règles de la zone euro, qui disent que des banques ne peuvent être sauvées par l’Etat que si les créanciers sont d’abord mis à contribution” – ce qui constitue la deuxième solution, celle du “bail in” : faire payer les prêteurs plutôt que les contribuables.