Le Brexit, c'est pourtant plus d'indépendance pour l'Ecosse.
Le politologue Michael Keating estime qu’un Brexit pourrait avoir des conséquences constitutionnelles imprévues sur le gouvernement écossais. Comme ce dernier détient officiellement toutes les compétences qui ne sont pas spécifiquement dévolues à Londres, Édimbourg pourrait éventuellement hériter de certaines compétences qui appartiennent actuellement à l’Union européenne, comme l’agriculture et les pêches.
Les "indépendantistes" Ecossais ne disent évidemment pas qu'en rentrant dans l'UE, l'Ecosse "indépendante" entrera dans la zone euro. En fait, ils sont tout sauf indépendantistes ces €cossais. Des faux nez de Bruxelles, oui.
Alors que les exportations écossaises vers l’Union européenne (sans le pétrole) atteignent 11 milliards de livres sterling, les exportations en direction du seul Royaume-Uni sont quatre fois plus importantes et atteignent 48 milliards de livres. La plupart des experts estiment que, si l’Écosse voulait demeurer membre de l’Union européenne malgré un Brexit, elle serait alors obligée de se joindre à l’euro, comme tous les membres de l’Union ont normalement vocation à le faire. Un choix qui risque d’être déchirant alors que l’Écosse devrait négocier simultanément des aménagements économiques avec Londres et Bruxelles. Tout cela à une époque où les revenus du pétrole de la mer du Nord s’effondrent.
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