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Les 8 facteurs de risque de l’Alzheimer
Néanmoins, il est malgré tout possible que vous soyez guetté par l’Alzheimer. Auquel cas, il est important de connaître les 8 facteurs qui augmentent le risque de maladie. Ils traduisent des comportements qui sont tous modifiables. Il n’est jamais trop tard pour les modifier et les orienter dans le bon sens.
Le faible niveau d’instruction est noté dans 20 % des cas. C’est pourquoi il est particulièrement dramatique que les enfants ne reçoivent plus à l’école les savoirs minimum : lire, écrire et compter dès le plus jeune âge. N’oublions pas que 20 % des enfants qui sortent de l’école primaire aujourd’hui, en France, sont quasiment incapables de maîtriser ces trois compétences fondamentales. Quel gâchis quand on connaît le budget de l’Education nationale, qui emploie plus d’un million de personnes !
Le tabagisme abîme le cerveau, en plus du fait qu’il augmente les risques de cancers de nombreux organes (poumons et voies respiratoires, cerveau, voies urinaires, pancréas, système lymphatique…). Il devrait être définitivement supprimé de la planète entière, même si certains malins vous font croire qu’il joue un rôle excitateur des neurones et protégerait de l’Alzheimer. Les mensonges et les astuces de l’industrie du tabac sont constants. On taxe à juste raison la pollution environnementale, mais on devrait réfléchir aussi à une taxe de la pollution personnelle, celle qui est délibérément choisie par la personne, par exemple par un malus (réduction de remboursement de soins).Au tabac, il faut ajouter aujourd’hui toutes les formes de drogues, en insistant sur le fait qu’il n’y a pas de drogue douce. Rappelons aux jeunes consommateurs – de plus en plus jeunes – que la concentration actuelle de TetraHydroCannabinol (THC) du Haschich est de 30 à 35 % quand elle n’était autrefois que de 5 %. Les jeunes disent qu’ils consomment une plante verte et se pensent « écolos », alors qu’ils sont directement exploités par des lobbies puissants qui se cachent et font croire au bonheur pour tous…Le bonus/malus existe pour la conduite automobile, il faut le proposer pour la conduite de son capital de santé, quand il est bien compris, ce qui nécessite préalablement une information complète de qualité.
L’inactivité physique est pointée dans 15 % des cas. On peut l’associer à la faible activité mentale. Récemment, les chercheurs ont démontré une évidence : activité physique et activité mentale sont étroitement liées, puisque la première ne se fait pas sans décision de la deuxième. Passer près de 4 heures par jour devant la télévision (record des Français) ne peut en rien stimuler votre esprit tant sont nulles la plupart des émissions de télévision qui abaissent nettement le niveau intellectuel, en dehors de quelques rares émissions trop tardives.
La dépression, impliquée pour 12 % des cas, augmente les risques d’Alzheimer. Mais on ne dit pas, alors que c’est plus que probable, que les médicaments de la déprime, de l’anxiété, du sommeil… sont eux-mêmes très souvent responsables, du fait de leur consommation chronique, de déficits de mémoire. Les laboratoires pharmaceutiques ne sponsoriseront jamais une telle étude. Ils veulent que vous consommiez leur drogue à vie, remboursée par la Sécurité Sociale, solidarité nationale oblige.
L’hypertension artérielle est présente dans 10 % des cas d’Alzheimer, et doit être reliée aux deux autres facteurs de risques que sont l’obésité et le diabète, présents chacun dans 10 % des cas. Ces trois facteurs sont liés directement aux mauvaises habitudes alimentaires, celles que les publicités nous proposent à longueur de journée : consommer des produits d’origine animale en excès, en particulier produits laitiers de vache avec trop de calcium, de protéines animales et des facteurs de croissance destinés naturellement au veau et pas à l’humain, quel que soit l’âge de celui-ci. L’orientation végétarienne est la meilleure perspective pour notre santé. Je ne dis pas végétalienne car les « végans » qui ne consomment jamais de produits animaux, (œufs, poissons, viandes blanches, laitages…), sont, s’ils persistent sans complémentation nutritionnelle, en état d’anémie, de fatigue chronique avec des taux d’hormones du stress et de la sexualité insuffisants…
Reste la génétique, responsable dans 5 % des cas d’Alzheimer, ce qui correspond à un nombre de malades très faible. Soulignons que, pour le moment, aucun gène particulier n’a été identifié chez les personnes sans autre anomalie génétique connue (trisomie 21 du syndrome de Down par exemple). On estime que l’incidence globale d’Alzheimer au sein de la population atteinte du syndrome de Down est 3 à 5 fois plus fréquente que dans la population générale.
Les premiers signes de l’Alzheimer
Il y a d’abord la baisse de l’énergie vitale et de la spontanéité, qui peut conduire vers une petite déprime. On se rend compte que l’on fait moins vite et moins bien qu’il y a quelques années. On peut chercher tel ou tel mot, et cela conduit à créer et entretenir l’inquiétude. La réduction des performances n’apparaît pas d’emblée.
Mais attention : surtout pas d’inquiétude excessive à ce stade : la petite perte de mémoire est en général banale. Elle doit donc être banalisée. Méfiez-vous de certains médecins qui, poussés par quelque laboratoire, cherchent à tester telle ou telle nouvelle molécule, et vous stressent en vous avertissant que vous êtes peut-être en cours de démarrage d’un Alzheimer. Ils vous proposent un traitement à l’essai et des tests psychotechniques plus ou moins compliqués qui peuvent facilement vous affoler. Sachez enfin que vous intéressez vivement les labos et les chercheurs qui cherchent d’arrache-pied la molécule qui préviendra, évitera, guérira cette terrible maladie. Le prix Nobel et des milliards sont au bout !
En revanche, il existe deux signes précoces de la maladie, qui doivent être recherchés par le patient lui-même :
Deux signes précoces : la perte progressive du goût et de l’odorat
Ces deux signes sont la perte progressive du goût et de l’odorat.
Malheureusement, peu de médecins savent que la perte de l’odorat est un des premiers signes de la maladie d’Alzheimer, comme du Parkinson, par dégénérescence de neurones situés au niveau du bulbe olfactif. Bien des neurologues n’osent pas le dire pour ne pas affoler leurs patients. Or, il s’agit d’expliquer afin d’en tirer des conséquences positives pour la santé.
Ce symptôme s’appelle l’anosmie. Ce signe est rarement signalé par les malades. Ils ne le connaissent pas, d’autant plus que les médecins ne posent pas la question à leurs patients plus ou moins âgés. Pourtant, il s’agit bien d’un des premiers signes de ces redoutables maladies, même s’il reste inconstant. D’une manière générale, les patients atteints de la maladie de Parkinson ont plus de difficulté à percevoir les odeurs, alors que ceux qui souffrent de la maladie d’Alzheimer les perçoivent mieux mais en oublient les caractéristiques.