La convention de Genève et la constitution Française sont claires sur le sujet : tout individu persécuté a le droit d'Asile sur les territoires des nations unies. Fondamentaux inaliénables.
Ce droit d'asile est évolutif : sont concernées par exemple aujourd'hui, les femmes victimes de violences ou les personnes persécutées en raison de leur orientation sexuelle.
Ne pas permettre ce secours relève d'une forme de "délit de fuite" et d'automutilation face à une Europe qui a besoin de compenser une faiblesse démographique.
Quels aure facteur que la peur des étrangers motive ce refus d'accueillir ?
La peur des étrangers est toujours plus vive là où il n'y a pas d'étranger, par la crainte de la perte de ses privilèges.
La tentation de confusion des réfugiés avec le droit migratoire est grande. Les partis populistes ne se gênent pas pour la pousser au maximum, uniquement à des fins politiques.
L'immigration ne s'arrêtera plus jamais, voilà l'occasion de refonder la citoyenneté !
La France a déjà accueillie les russes blancs en 1920, les républicains espagnols en 1930, et les boat peoples en 1970, avec des degrés d'acceptation déjà faibles.
Avons nous perdus quoi que ce soit pour autant depuis, si ce n'est les lubies racistes ?
En 2015, 80 000 demandes d'asile ont étés adressées à l'état Français contre 1 million pour l'Allemagne. Le délai d'instruction, qui est toujours un examen individuel, est de 2 ans en France (le plus long d'Europe).
1,8 millions de franchissement irréguliers ont eut lieu en 2015 sur le sol de l'ue, 870 000 enregistrés entres les Iles Grecques et la Turquie.
Le nombre de morts a chuté : il était de 2% des passagers en 2015 contre 0.2% aujourd'hui.
Le bénéfice des passeurs est estimé à 1.8 milliards d'euros, ce qui est énorme et ne peut se faire sans la complicité des états.
( sources : C.Coutançais directeur du cesm et P. Bris directeur de l'ofpra )