Les 8e de finale du tournoi de tennis ont lieu sur 400 tonnes de terre battue acheminées par cargo depuis la métropole. Un caprice de Noah à 3,7 millions d’euros
Pendant que Yannick Noah vend aux médias son bonheur d’une étape de Coupe Davis organisée sur terre battue et en plein air du 4 au 6 mars aux Antilles, personne ne parle du gâchis environnemental et du cout exorbitant pour le contribuable de cette opération éphémère. Enquête.
Une opération excessivement polluante
Que deviendront, après le tournoi, les 400 tonnes de craon (calcaire) et de terre battue spécialement acheminées par cargo depuis la métropole pour 5 matchs d’un 8e de finale France-Canada ? Sous les tropiques, il n’est nullement envisageable d’entretenir des terrains d’extérieur en terre battue traditionnelle, les courts seront donc démontés. Une étude est actuellement réalisée sur place pour savoir si le matériau sera gardé dans des containers en attendant de fabriquer éventuellement 1 ou 2 courts couverts (« Mais où ? » s’interroge-t-on au conseil régional). Il pourrait, sinon, servir de remblai dans le bâtiment. Ou alors, il sera tout bonnement balancé à la décharge !
La facture est salée en revanche pour le conseil régional de Guadeloupe
La Guadeloupe, qui ne touchera même pas 10 centimes sur la vente des places, va devoir de son côté débourser 3,2 millions d’euros. Lorsque le nouveau président du conseil régional, Ary Chalus, a découvert la dépense somptuaire que son prédécesseur avait acceptée en 2016 pour satisfaire Noah, il a menacé d’annuler l’événement. C’est alors que le gouvernement est intervenu..................................
(Voir le mail que nous a envoyé le ministère des Sports).
http://lejournalminimal.fr/chere-et-pol ... uadeloupe/