Pour rappel, lors du referendum du 1er juin 2005, les Néerlandais avaient rejeté à 61,6 % le TCE, avec une participation de 64,8% des électeurs.
Mais, comme ce fut le cas en France, leur "non" avait été ignoré par leur Parlement.
Référendum UE-Ukraine. Le non des Néerlandais : une gifle de plus pour l’Europe.
Avec plus de 61 % pour le non sur l’accord d’association entre l’UE et l’Ukraine, le gouvernement néerlandais peut difficilement ignorer le résultat du plébiscite. De pénibles négociations européennes l’attendent, prévoit la presse néerlandaise.
"Sur le plan politique, il s’agit d’une défaite pour l’establishment. Sur le plan sociétal, il s’agit d’une défaite des Néerlandais cosmopolites par rapport aux Néerlandais eurosceptiques."
En effet, ce sont des mouvements citoyens eurosceptiques qui avaient obligé le gouvernement à organiser ce plébiscite, à la suite d’une pétition qui avait récolté plus de 450 000 signatures, en septembre dernier.
Si le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, suit le résultat du plébiscite, “il va donc falloir qu’il renégocie le traité à Bruxelles”, explique De Volkskrant. “Si en revanche il ignore le résultat, ou s’il ne négocie que quelques modifications mineures au traité, M. Rutte risque de s’attirer les foudres de nombreux électeurs en 2017” aux élections législatives. Selon toute attente, “une pénible tournée européenne” l’attend, prévoit Trouw.
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