Tay, elle, est une utilisatrice à part : il s’agit d’une intelligence artificielle développée par Microsoft, capable de participer à des conversations sur des réseaux sociaux et des applications de messagerie comme Twitter, Snapchat, Kik ou encore GroupMe.
Tay a néanmoins conquis plus de 23 000 abonnés en moins de 24 heures. Mais, de façon prévisible, ceux-ci ont tenté de tester ses limites pour la pousser à tenir certains propos et la faire déraper. Avec succès.
Ainsi, Tay s’est exécutée à plusieurs reprises quand des internautes lui ont demandé de répéter des phrases racistes : « Bush est responsable du 11 septembre et Hitler aurait fait un meilleur boulot que le singe que nous avons actuellement. Donald Trump est notre seul espoir. »
Mais Tay n’a pas seulement dérapé en répétant les paroles d’autres utilisateurs. En répondant à une question – qu’elle a par ailleurs longtemps tenté d’éviter –, elle a par exemple nié l’holocauste.
- « Est-ce que tu crois que l’holocauste a eu lieu ? »
- « pas vraiment désolée ».