A l'origine l'humanisme reposait sur le fait que les hommes sont tous frères, parce qu'ils ont un ancêtre commun : Adam, et un père commun : Dieu. C'est pour cette raison que l'on se devait d'estimer l'autre, d'être charitable...
A l'origine l'humanité repose sur la chute d'Adam (péché originel) et le fratricide (Abel et Caïn), donc une humanité pécheresse mais cela ne veut pas dire que la loi naturelle n'existe pas dès l'origine.
Dès lors qu'il n'y a plus de père commun, et que l'homme n'est plus à l'image de Dieu, pour eux, pourquoi y aurait - il humanitarisme et "dignité de la personne" ?
Croire ou ne pas croire en un père commun ne veut pas du tout dire que tous les humains ne soient pas à l'image de Dieu et ont en eux le libre arbitre donné par Dieu de choisir le bien en refusant le mal et vice versa.
On doit agir dans la Charité parce que Dieu est Charité, cette révélation c'est la chrétienté qui doit la transmettre mais cela ne veut pas dire que les non chrétiens n'agissent pas dans l'Amour de Dieu ou Charité sans le reconnaître.
Kant a bien tenté de leur redonner un sens, de substituer un autre fondement à Dieu; et c'est pour cela qu'il s'est perdu dans l'abstraction, dans le flou ; comment donner une seconde vie à une morale de "théologien" lorsque l'on nie Dieu ? Voilà l'aporie qu'essaie de résoudre sa métaphysique des mœurs...
Pour un catholique la Parole du Christ est dans les Evangiles pas dans les écrits de Kant. Ceci dit, le Christ se fait connaître à tous, comme le bon larron on peut le reconnaître et comme le mauvais larron se moquer de Lui et s'en détourner.
Voilà ce qu'est cette fameuse morale des droits de l'homme, aujourd'hui... Une morale qui se perd dans l'abstraction, parce qu'elle n'a plus de fondement...Les athées même les plus moraux sont dans la pire des confusions... Des poulets sans tête : ils courent, courent mais ne savent pas vers où.... Ils tentent de croire en des choses, mais cela n'a pas de réalisation, aucun concret dans leur vie de tous les jours...
Moi, je parle de la loi naturelle, .