Pendant cent trente cinq ans, les lecteurs des Mémoires de Casanova n’ ont eu droit qu’ à une adaptation lourdement retouchée, souvent censurée et, en quelques points, honteusement falsifiée- par un professeur de Dresde, Jean Laforgue, sous prétexte d’ en éliminer les italianismes et les ‘’inconvenances’’.

En 1960 le propriétaire du manuscrit a consenti a laisser publier à Paris le texte authentique rédigé en français par Giacomo Casanova sous le titre Histoire de ma vie.

Mais la nouveauté de cette édition est aussi constituée par de trés nombreux textes inédits de Casanova, extraits des Archives nationales de Prague.

Ecrits à diverses époques de sa vie, ils révèlent chez lui des facettes inattendues : romancier, poète, polémiste, dramaturge, théologien, moraliste, kabbaliste et critique.

Une importante étude sur Paul et Virginie recouvre un véritable réfutation de la philosophie de J.J. Rousseau.

Cet ensemble surprenant rend caduque l’image simplificatrice du libertin errant à laquelle on l’avait réduit- elle redonne sa véritable dimension à Casanova, ce ‘’passant considérable’’ dont le regard éclaire la société européenne du XVIII e siècle.

Le connaissez-vous, l’avez-vous abordé, chers fopoistes ?

Oui,je le connais un peu. Surtout sa vie maçonnique.

Un professeur de littérature ou de philosophie du lycée avait demandé à ses élèves la différence entre amoral et immoral.

Il fut agréablement surpris par la réponse d'une de ses élèves qui lui dit: "Casanova est amoral, Dom Juan es immoral ".

Oui,je le connais un peu. Surtout sa vie maçonnique.

Quelle loge ?

Qu 'en était-il de ses travaux en la matiere?

Mis à part son invention du jeu de LOTO, que l' on doit à Giacomo.

Oui,je le connais un peu. Surtout sa vie maçonnique.

Quelle loge ?

Qu 'en était-il de ses travaux en la matiere?

Mis à part son invention du jeu de LOTO, que l' on doit à Giacomo.

Comme beaucoup de ses contemporains, il se fit franc-maçon. Quand et où faut il reçu en loge ? On ne dispose que témoignage de Casanova lui-même : «Un respectable personnage que j’ai connu chez M. de Rochebaron, me procura la grâce d’être admis parmi ceux qui voient la lumière. Je suis devenu franc-maçon apprenti. Deux mois après, j’ai recu le second grade et, quelques mois après le troisième, qui est la maîtrise. C’est le suprême. Tous les autres titres sont des inventions agréables, qui quoique symboliques n’ajoutent rien à la dignité de maître.»

On peut conjecturer que Casanova a été reçu maçon à Lyon en 1750; fin avril, il devint compagnon à Paris, dans la loge du comte de Clermont; enfin début 1751, il est exalté à la maîtrise. La rapidité des augmentations de salaire ne doit pas surprendre et fait partie des usages du temps, puisque alors la maçonnerie n’était pas considérée comme une société «initiatique», mais d’abord comme une forme originale de socialisation rassemblant les élites – ce que Casanova explique avec un certain cynisme dans ses mémoires : «Tout jeune homme qui voyage, qui ne veut pas se trouver inférieur et exclu de la compagnie de ses égaux dans le temps où nous sommes, doit se faire initier dans ce qu’on appelle la franc-maçonnerie, quand ce ne serait que pour savoir au moins superficiellement ce que c’est.»

L’appartenance à une loge constitue donc une laissez-passer international, dont on a la preuve que Casanova a usé : à Amsterdam, fin 1759, quand il est reçu par la loge des diamantaires (La Bien-Aimée), mais aussi à Vienne, en 1783, quand il rencontre Da Ponte et participe à la rédaction du livret de Don Giovanni, à Paris où il se lie avec Benjamin Franklin… Finalement, on sait qu’il mourra à Dux, chez le Frère comte de Waldstein qui l’avait recueilli…

: http://www.gadlu.info/macon-celebre-casanova.html

Merci pour tes infos, Francky.

Merci pour tes infos, Francky.

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