Livres sur la table de chevet?
Plusieurs... Actuellement en parallèle (parfois en diagonale):
Les Lettres à Anne, de Mitterrand
Persuasion, Jane Austen (Relecture. Northanger Abbey m'attend...)
Le dieu du carnage, Yasmina Reza (je le remets dans la bibliothèque. J'ai aimé. Corrosif. Maintenant, je vais voir le film de Polanski...)
L'examen, Sylvain Neuvel (mouais... Sur la plage, ok, mais pour se rincer les yeux d'une journée... Bof)
Théodora, Virginie Girod (danseuse, courtisane, puis impératrice... Quelle nana...)
L'Astrée, Honoré d'Urfé (relecture)
Poésies, Marceline D.V. (on dirait un grillon perdu dans une maison sans cheminée...)
Mon amie Nane, P.J. Toulet (moui ... D'Ormesson l'avait encensé... Et je suis déçue. Je ne retrouve rien de la poétique de Toulet à laquelle je suis très sensible.)
Mademoiselle Else, Arthur Schnitzler (j'ai toujours aimé le rapport au désir, chez Schnitzler, et sa manière d'orchestrer les rapprochements après les errances et introspections obscures. Lui aussi va regagner la bibliothèque)
J'ai essayé 1000 fois de surmonter la honte que je peux avoir de ne pas parvenir à me laisser porter par Céline. C'est stylistique, épidermique. Je n'y arrive pas. J'essaie régulièrement de me raisonner. "Allez, fais un effort, c'est un génie !" Impossible.
Pour d'autres, j'ai grandi... Mais il reste deux romanciers que je ne parviens toujours pas à apprécier : Céline et Stendhal. Je fais la grimace dès que j'ouvre un de leurs bouquins... J'essaie de trouver des parades pour me les rendre agréables: quelques extraits (homéopathiques), lectures (Luchini s'était occupé de Céline), adaptations radiophoniques... Même ça, je n'y arrive pas. Au moins, je sais que je fais des efforts.