Peut-être pas de profondes divergences mais je pense que tu ne saisie pas pleinement l'ampleur de la crise et l'impossibilité de demeurer pleinement humanitaire. Je respect d'ailleurs ton idéal humaniste voulant qu'on accueille les réfugiés véritables, sincèrement, le problème étant que je pense que ce n'est même plus possible car on ne parvient même plus à faire le tri entre les véritables réfugiés et les migrants économiques sans parler des terroristes potentiels et autres mal-attentionnés. La seule solution est de stopper d'urgence ce flux quitte à ne plus être véritablement humaniste pour ensuite mettre en place un système de tri dans les pays frontaliers des pays en guerre.Nous avons les mêmes infos, peu ou prou, moi du coté français, toi du coté suisse. Et si, je mesure bien le problème que posent ces milliers de réfugiés qui arrivent de tous cotés. Pour le tri, il faudra quand même que l'on m'explique pourquoi des Afghans fuient leurs pays alors que la situation ne paraît pas être la même qu'en Irak et Syrie ; pourquoi des érythréens et des somaliens arrivent aussi par les mêmes voies et qu'a priori, un érythréen ne ressemble pas à un syrien, ne serait-ce que par la couleur, déjà. Pourquoi aussi il serait si difficile de faire la différence entre une femme voilée et une autre non voilée, etc... Mais une fois qu'on a dit cela, reste le problème de ce qui pourrait à juste titre être perçue comme une injustice et un tri "ethnique", de fait ; ni celui des refoulés aux frontières : qu'en fait-on ? Vers quels autres pays les dirige-t-on ? Et ces pays vers qui ils seront re-dirigés, les accepteront-ils ? Qu'ont fait et que font les Hongrois et que font les croates ? Ils les ont mis et les mettent dans des cars ou des trains à destination des plus proches frontières, dans un premier temps, se débarrassant ainsi du problème chez le voisin, voisin qui n'en veut pas, ou plus, et voisin qui finit par se retrouver avec sur les bras des milliers de personnes dont il ne veut pas, pas plus que les autres n'en veulent... Et ainsi de suite... Et tout ça au départ, pour une déclaration irresponsable de la chancelière d'un pays qui a depuis rétabli plus ou moins ses frontières afin, justement, de pouvoir opérer un... tri. Voilà toute une partie de l'Europe bien avancée avec tout ça. Mais cela a au mois un avantage, c'est celui de faire comprendre aux autres milliers de réfugiés potentiels que maintenant l'Europe ne les accueillera plus avec autant de facilité. Reste à savoir si ce message passera auprès ceux-là, en attente de départ, et de ceux qui gèrent déjà chez eux des milliers de réfugiés qui les embarrassent bien : Turquie, Grèce, Italie...
Je sais que Filochard l'a déjà souligné, mais tu es ici d'une naïveté confondante pour penser que le flux de migrants se limitera à ce chiffre, de fait je suis à peu près certains que le nombre de clandestins ou migrants fraichement admis en France dépasse déjà ce chiffre actuellement. Vous ne parlez pour ne rien dire car vous ne savez pas plus que moi qui prend ce chiffre par facilité car c'est le chiffre qui a été donné et que je suis bien incapable de savoir s'il est exact ou pas. Donc oui, ça peut être plus de 24000, ou moins, au vrai je ne sais pas et n'ai aucun moyen de contrôler la véracité d'un tel chiffre et que je ne souhaite pas me poster à une frontière avec un compteur.
Par ailleurs sans rétablissement des frontière et sans politique de refoulement à la Hongroise ou à l'Australienne vous ne parviendrez jamais à les empêcher de rentrer, vous allez être submerger tout simplement. Maintenant soit on admet que Schengen c'est de la merde et que la Hongrie est l'exemple à suivre, soit les flux vont se poursuivre et nous aurons épar ailleurs de nombreux migrants qui crèveront sur la route ou dans la mer car tous attirés par la possibilité de venir s'installer en Europe.Les Hongrois peuvent toujours refouler, ils déplacent juste le problème sans le régler. Mais bon, je ne saurai leur donner tort sur toute la ligne, car justement, ils sont en première ligne, pas encore la France ni la Suisse. Pour le cas australien, je n'ai pas trop suivi. Quant à Schengen, visiblement, de plus en plus de voix se font entendre, et le fait de voir qu'autant de pays européens ferment leurs frontières met quand même à mal ce principe de la libre circulation.
Je suis assez impatient de voir quel sera la situation dans le courant du printemps 2017, cela pourrait être très amusant si la situation n'était pas aussi dramatiqueSi tu fais référence à une victoire éventuelle du FN, autant ne rien dire, nous n'en sommes pas encore là, et pour le moment, le FN est dans son rôle, ni plus ni moins.
J'ai bien vocation que ma petite famille vive en sécurité sans avoir à s'armer je confirme, je ne suis ni policier, ni militaire, ce n'est pas mon boulot. Mais si on poursuit la politique actuelle je ne suis pas sûr que ma famille soit en sécurité demain chez elle et que l'on soit donc obligé d'en arriver à se battre violemment pour survivre. C'est un danger que tu ne semble pas percevoir mais qui est hélas bien réel à moyen termeJe ne crois pas non au fait de devoir nous battre un jour, sauf si les partis populistes (les ED et autres nationalistes !) arrivent partout au pouvoir et encouragent les populations à se munir de calibres et à user de plombs en guise de refouloir. En Hongrie, où il ne semble pas que cela soit la gauche qui dirige, ils n'ont pas encore utiliser les armes. Mais rien ne dit que cela ne viendra pas si certains parmi les réfugiés, et en nombre conséquent, commencent à se montrer violents. Dans un cas comme celui-là, et au-delà des jérémiades qui se feraient jour et qui classeraient inévitablement les Hongrois parmi les "nazis", je ne vois pas bien quelle autre solution auraient les forces de l'ordre face à des gens extrêmement déterminés et menaçants. D'ailleurs, je suis assez pessimiste à ce sujet et j'ai bien peur que cela n’arrive tôt ou tard si ce flot ne tarit pas.
Pour conclure, l'Europe est dans la merde, la Turquie l'est aussi, la Grèce et l'Italie idem, ainsi que la Syrie et l'Irak. Merci M. Bush Jr, et merci Mme Merkel, merci à tout le monde, sans oublier Bachar et El Baghdadi.