C'est la contradiction dans laquelle nous nageons : on ne va pas (because laïcité) financer des mosquées avec l'argent du contribuable. Il faut donc qu'ils se payent leur mosquée eux-mêmes. Mais les Musulmans sont concentrés dans des zones urbaines où le terrain est très cher : la Plaine Saint-Denis ou La Courneuve, c'est peut-être pourri, mais allez voir les loyers ou les prix à l'achat, vous m'en direz des nouvelles : c'est très cher quand même (proximité avec Paris). Si les musulmans français n'ont pas assez d'argent, ils vont le prendre où il y en a. Là où il y en a, ils sont très contents de pouvoir l'investir là-dedans. Et il est difficile d'empêcher les Musulmans de se financer où ils peuvent, etc. (Ou alors il faut cesser d'être libéral et de mettre le fric au-dessus de tout).
Le genre de solution à cette alternative - i.e : ou alors : pas de pognon clair, donc pas de mosquée, donc prières dans les rues ou dans des lieux inadaptés, dangereux etc, ou alors mosquées propres, mais avec le fric des Saoudiens et des Qataris - le genre de solution est l'entorse perverse qui a été mise en usage : les maires usent de leur pouvoir discrétionnaire de signer des baux amphitéotiques (une sorte de vente déguisée) à des prix défiant toute concurrence, ce qui revient, indirectement, à taxer le contribuable.
Mais on n'a pas envie que les Qataris livrent leurs mosquées clefs en main, avec pourquoi pas, l'imam salafiste qui va avec, etc.