Un aperçu:
Le 31 juillet dernier, l’Union européenne a présenté son « Eurobaromètre » du printemps 2015 (enquête réalisée fin mai). Cette enquête permet de suivre l’évolution des préoccupations des citoyens européens.
Désormais, l’immigration est la préoccupation principale de ces derniers : c’est le thème énoncé en premier par 38 % des citoyens (un chiffre en hausse de 14 points depuis l’automne 2014), loin devant la situation économique (27 %, -6 points), le chômage (24 %, -5 points) et les finances publiques (23 %, -2 points).
Encore faut-il préciser que ce chiffre cache d’importantes disparités, puisque 65 % des habitants de Malte ou 55 % des Allemands considèrent l’immigration comme le problème prioritaire de l’UE.
Ajoutons que la préoccupation du terrorisme a également fortement augmenté. 17 % des citoyens européens considèrent, en effet, le terrorisme comme le problème n° 1 de l’UE (+ 6 points).
Contrairement à l’idéologie du « padamalgam », ces deux préoccupations sont liées.
On se souvient, en effet, que le « calife » Al Baghdadi, chef du sinistre État islamique, avait menacé l’Europe d’envoyer des djihadistes parmi les dizaines de milliers d’immigrés clandestins que les pays d’Europe vont obligeamment repêcher jusque sur les côtes libyennes.
Cette menace a été confirmée par un avertissement – rapidement étouffé par les médias aux ordres – de Gilles de Kerchove, coordinateur de l’UE pour la lutte contre le terrorisme.
Tant que la lutte contre l’immigration sera frauduleusement assimilée à du racisme, les tensions ne peuvent qu’augmenter. On en vient même à se demander si l’oligarchie qui, contre tout bon sens, continue à encourager le déferlement migratoire, ne vise pas, en réalité, une stratégie de la tension, permettant l’asservissement des populations.
En tout cas, malgré toutes les rodomontades, la responsabilité des oligarques occidentaux dans la désastreuse situation sécuritaire actuelle est écrasante.
Elle est évidente dans la situation géopolitique des terres d’émigration. Sans remonter jusqu’à la décolonisation bâclée, il suffit de réfléchir à la hargne des médias occidentaux contre les dictateurs arabes laïcs. Ces derniers n’étaient certes pas de saints de vitrail, mais ils avaient au moins le mérite d’assurer l’ordre et le développement dans leurs pays. Les « printemps arabes », lyriquement chantés par les politiciens et les médias occidentaux, ont ravagé ces germes fragiles du développement.
La responsabilité occidentale est également frappante dans le développement de l’islam radical.
Elle est aussi claire dans le refus de combattre l’État islamique. Manifestement, beaucoup de stratèges de l’OTAN, en particulier, souhaiteraient vivement que l’État islamique abatte Bachar Al-Assad et le double jeu turc dans la région n’arrange rien.
Et, surtout, la dépendance occidentale au pétrole et aux pétrodollars rend toute velléité d’opposition au terrorisme islamiste inopérante.
Au demeurant, et puisque nous parlons de pétrole, il semble difficile de croire que les avions occidentaux ne pourraient pas bombarder les puits de pétrole contrôlés par l’État islamique et priver ainsi ce dernier de ses sources de financement. D’ailleurs, il faut bien des acheteurs pour ce pétrole. Qui sont-ils, sinon des membres ou des alliés de l’OTAN ?
Les citoyens européens ont donc toutes les raisons du monde d’être préoccupés par l’immigration, comme par le terrorisme.
Mais la principale de ces raisons, c’est que leurs dirigeants ne s’intéressent nullement à leur protection et aggravent, au contraire, la situation chaque jour.
Pourtant, paradoxalement, cet « Eurobaromètre » semble donner un chèque en blanc aux « élites » européennes. En particulier, 73 % des Européens sont favorables à une politique migratoire commune. Or, on sait bien que la politique européenne de l’immigration, c’est principalement le traité de Schengen et la transformation des frontières européennes en passoires.
Finalement, les peuples et leurs dirigeants se ressemblent : ils ne veulent pas les effets, mais ils veulent les causes. Les dirigeants prétendent être en guerre contre le terrorisme, mais le terrorisme international leur doit tout (de la formation au financement, en passant par les conditions géopolitiques d’une confrontation sanglante). Quant aux peuples, ils ne veulent pas de l’immigration, mais ils applaudissent les politiques de destruction des frontières.
Dans ces conditions, le pire est, hélas, devant nous !
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Quelle volonté d'aveuglement et quand on ne veut pas voir on ne voit pas. ;) Ils génocident les chrétiens chez eux, puis ils viennent " innocemment " s'installer chez nous. Le vivre ensemble ne fonctionne pas et l'islamisme a de beaux jours devant lui. Regardez, rien que en France, quasi totalité des incivilités qui pourrissent la vie quotidienne des citoyens sont commises par nos "chances pour la France ", raciste ou pas, les faits sont là et incontestables.