Le pays a une dette publique qui dépasse les 130 % de son pib et un taux de chômage aux alentours des 12,5 %. Ils ont réussi à ramener leur déficit à 3% et depuis le début de l'année 2015 des signes de reprises semblent se montrer après 4 années de récession. Quelles conséquences pourraient avoir la crise grec sur l'économie italienne? En cas de nouvelle tempête financière le pays résisterait-il cette fois?

Le pays à une dette publique qui dépasse les 130 % de son pib et un taux de chômage aux alentours des 12,5 %. Ils ont réussi à remmener leur déficit à 3% et depuis le début de l'année 2015 des signes de reprises semblent se montrer après 4 années de récession. Quelles conséquences pourraient avoir la crise grec sur l'économie italienne? En cas de nouvelle tempête financière le pays résisterait-il cette fois? Contrairement à la Grèce, l'Italie a un déficit primaire de 3%... (4% pour la France).

Si seulement l'Italie régularisait son travail au noir, elle serait plus riche que la France ;)

Contrairement à la Grèce, l'Italie a un déficit primaire de 3%... (4% pour la France). Je ne connaissais pas le terme de déficit primaire. Apparemment le déficit primaire correspond au déficit publique auquel on a enlevé l’intérêt de la dette. Sachant que la dette italienne est important cela signifie qu'en réalité le déficit publique est plus élevé que les 3 % annoncés donc.

Les comptes de l'Italie !!!!! Je me rappelle qu'au milieu des 70's on avait trouvé que l'Italie exportait plus de collants de femmes qu'elle en fabriquait et en importait.

Si seulement l'Italie régularisait son travail au noir Comme en Grèce les rentrés fiscales sont très mal gérées. Tout ça reste tout de même inquiétant pour l'avenir du pays non?

Je pense que l'Italie, dans un avenir proche risque de connaître des difficultés budgétaires, car à la suite de la Grèce, la résistance de l'Italie à permettre à l'Allemagne d'atteindre son véritable objectif peut lui valoir une sanction auprès de marchés qui peuvent d'un coup exiger un remboursement et une diminution rapide d'une dette jugée excessive, alors que l'Italie dispose d'un tissu économique, commercial et industriel dynamique et permettant à ce pays d'honorer ses échéances sans difficultés.

Le futur de l'Italie ? Celui-ci, évidemment : Et encore, on reste modeste.

Si seulement l'Italie régularisait son travail au noir, elle serait plus riche que la France ;) : Oh le vilain ! Et la mafia faut pas oublier, Berlusconi lui est intouchable.

Si l'Italie se trouve dans un avenir plus ou moins proche en difficulté que dire de la France. La fin de l'Europe sans doute non?

Si l'Italie se trouve dans un avenir plus ou moins proche en difficulté que dire de la France. La fin de l'Europe sans doute non? Non, la fin des cigales et des fourmis La France et l'Italie ont des industries, il leur manque juste le courage de se réformer. La grèce n'a pas d'économie à part le tourisme, il lui faut la créer

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Quel avenir pour l'Italie?

danielfr40

En Europe les pays riches payent pour les pauvres

Le France verse plus qu'elle ne reçoit (l'Allemagne aussi)

C'est tout ce qu'il y a à savoir.

ça me semble normal dans une communauté, donc je dirai que ça m'est égale de le savoir

ce n'est d'ailleurs pas que de l'altruisme, les pays riches y trouvent leur intérêt

jack-bristow

Exactement

Les pays prétendument riche ont besoin de développer des partenariats et des infrastructures de leurs voisins, ce qui rend l'Europe nécessaire aux débouchés, aux perspectives des entreprises. Certes, chacun ayant des structures économiques doit procéder à des réformes et au développement des liens économiques sans oublier les spécificités et autres intérêts nationaux. C'est, de cette manière, par le compromis et le respect que l'Europe, historiquement, s'est construite....et cela n'est ni un renoncement ni une abdication, juste les compromis permettant d'avancer.

C'est, dans cet esprit que Tsipras dû consentir à un accord et inversément...les conséquences sont difficiles et impopulaires, peut être mais à terme, en fonction des résultats sur lesquels, seuls, il devra être jugé, il peut en sortir crédible et renforcé.

danielfr40

Exactement

Les pays prétendument riche ont besoin de développer des partenariats et des infrastructures de leurs voisins, ce qui rend l'Europe nécessaire aux débouchés, aux perspectives des entreprises. Certes, chacun ayant des structures économiques doit procéder à des réformes et au développement des liens économiques sans oublier les spécificités et autres intérêts nationaux. C'est, de cette manière, par le compromis et le respect que l'Europe, historiquement, s'est construite....et cela n'est ni un renoncement ni une abdication, juste les compromis permettant d'avancer.

oui

C'est, dans cet esprit que Tsipras dû consentir à un accord et inversément...les conséquences sont difficiles et impopulaires, peut être mais à terme, en fonction des résultats sur lesquels, seuls, il devra être jugé, il peut en sortir crédible et renforcé.

il a estimé que c'était la moins pire des deux possibilités offertes.

il semble en ligne avec une majorité de son opinion publique même si une partie de son camp considère ça comme une trahison.

L'histoire aura du mal à juger, puisqu'on ne sait pas ce que donnerait l'autre possibilité, et qu'il a annoncé que ce plan ne marcherait pas

s'il échoue, il pourra dire qu'il l'avait dit, mais pas sûr que la troïka admette une erreur.

si contre toute attente il réussit, son compromis sera salué.

jack-bristow

Exactement

Et de ce point de vue, Tsipras fait, aussi de la politique, se laissant le temps d'appliquer le plan négocié, et de permettre aux investissements de se traduire par des emplois, des initiatives et donc, la constitution d'une économie saine...En cas de succès, cela serait à mettre au crédit des idées qu'il incarne, sachant qu'il aurait réussi, là où les démocrates et la droite libérale seront perçues comme ceux ayant échoués !

Pour en revenir à l'Italie, c'est un pays industrialisé mais très endetté, les marchés, et l'Allemagne accepteront ils, de poursuivre avec ce pays qui défend, aussi des valeurs différentes de celles que l'Allemagne entend ériger en modèle à pratiquer en Europe ? La réponse sera dans quelques semaines mais, une fois encore, le clivage entre les pays protestants du Nord et catholiques au Sud risquent d'être réactivés ! C'est à s'interroger sur l'évolution de la civilisation, qui a connue tant de tensions, guerres et projets ambitieux pour, sombrer dans des vieux clivages de valeurs, religieux et d'influence, quand les peuples attendent, simplement de pouvoir travailler, vivre de leur travail, entreprendre, créer, s'investir etc...

danielfr40

Pour en revenir à l'Italie, c'est un pays industrialisé mais très endetté, les marchés, et l'Allemagne accepteront ils, de poursuivre avec ce pays qui défend, aussi des valeurs différentes de celles que l'Allemagne entend ériger en modèle à pratiquer en Europe ? La réponse sera dans quelques semaines mais, une fois encore, le clivage entre les pays protestants du Nord et catholiques au Sud risquent d'être réactivés ! C'est à s'interroger sur l'évolution de la civilisation, qui a connue tant de tensions, guerres et projets ambitieux pour, sombrer dans des vieux clivages de valeurs, religieux et d'influence, quand les peuples attendent, simplement de pouvoir travailler, vivre de leur travail, entreprendre, créer, s'investir etc...

L'Italie est une des grosses économies de l'Europe, solide quoique stagnante, l'Europe ne peut s'en passer, un peu comme la France, c'est le noyau fondateur.

jack-bristow

J'espère que l'Allemagne aura la même considération que toi, sachant que, historiquement, culturellement et politique, je ne suis pas persuadé que le modèle italien soit à la hauteur des exigences et correspondent aux intérêts de l'Allemagne.

Effectivement l'économie de l'Italie est solide, en dépit d'un endettement qui, s'il est important ne pose aucune difficulté de solvabilité, étant entendu que l'ITalie génère suffisamment de richesses pour faire face à ses échéances et honorer les engagements sur les titres qui arrivent à mâturité ! La crise a, comme tous les autres pénalisé sa croissance et elle a dû, pratiquée, aussi, une austérité relative afin d'assainir ses finances publiques, mais elle a veillé, tout de même à ne pas entrer en récession, à ou se mettre dans une politique qui fragiliserait son solide tissu industriel. Dès lors, je ne suis pas trop inquiet sur la solidité budgétaire de ce pays, qui, lorsque la croissance repartira parviendra sans difficulté à surmonter et à réduire son endettement.

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