juste des gens qui défendent un peu plus leur bifteack que les portos ou les espagnols. D'où la crainte des partis en place dans ces pays.
Et c'est ça qui est justement très important, pour commencer.
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C’est forcément étonnant pour quiconque dénonce depuis plus de cinq ans les plans de la troïka, en a vu et prévu l’échec, tout en soulignant qu’il existe une alternative largement documenté : la sortie de la zone euro. On peut y voir, comme le souligne Télérama, l’effet de la propagande caricaturale des chaines privées pour le « oui », qui rappelle celle des média français en 2005. On peut aussi y voir l’utilisation par les créanciers du bank run pour déstabiliser et affaiblir la position d’Alexis Tsipras, comme le souligne Romaric Godin dans la Tribune : n’aurait-il pas été plus juste de garantir une situation plus sereine d’ici au référendum ? Mais ceci montre encore une fois le faible respect de l’UE pour la démocratie.
Quand on ajoute à cela, le traitement humiliant de la Grèce mais surtout, l’échec patent des solutions appliquées depuis plus de cinq ans, dénoncé par Krugman et Stiglitz, qui appellent même à voter « non », on se demande comment une telle proportion de Grecs semblent prêts à voter « oui », ce qui reviendrait à obéir une fois de plus à des créanciers qui n’ont pourtant pas proposé de plan soutenable et dont le nouveau plan est du même tonneau. Deux raisons viennent à l’esprit : la peur de la Grèce de la Turquie, qui la pousse à vouloir rester avec cette famille européenne, qui, si elle la torture depuis plus de cinq ans, l’a tellement aidée pendant trois décennies. Et cela était prévisible.
Mais, comme le soutient Coralie Delaume dans un entretien passionnant « Quoi qu’il arrive, rien ne sera plus jamais comme avant », par le simple fait d’avoir montré qu’il existe une issue à cette impasse, même en cas de défaite du « non », le débat aura été utile. Mais espérons que le non gagne ! OXI
Plusieurs liens vers des articles intéressants ici :
http://www.gaullistelibre.com/2015/07/g ... .html#more
Bonjour,
Des économistes il y en a plein qui se contredisent. Krugman ne jure que par les méfaits de l'austérité. Seulement il propose quoi à la place ? On se doute bien que l'austérité ne facilite pas la reprise en cas de crise, mais le problème n'est pas purement économique il implique aussi le fonctionnement des états.
Cordialement.