S'il se venge sur son patron, avant de commettre son attentat, on s'éloigne un peu de l'attentat aveugle d'organisations internationales. C'est dans un sens plus rassurant.
C'est là où je voulais en venir, Vincent.
Le hic, c'est que le suspect était fiché pour radicalisation depuis 2006 ... De plus, la mise en scène, avec la tête et les drapeaux islamiques autour, se rapproche d'une sorte de rite fanatique se déroulant à notre époque en Syrie ou en Arabie Saoudite. Enfin, il ne faut pas non plus négliger le lien avec les deux attentats, au Koweït et en Tunisie. Ce qui fait le plus froid dans le dos, c'est le fait que cet homme et sa famille étaient considérés comme des ''musulmans normaux'' (bien que je ne sache ce que cela peut signifier). Cela appuie ce que j'écrivais précédemment, qu'il y aurait 5 millions de musulmans potentiellement terroristes en France, à l'heure actuelle.
La première chose à pointer évidemment de l'index dans cette triste affaire, c'est encore une fois l'impuissance du pays pour contrer la radicalisation des musulmans. Le rôle du racisme, que les médias et politiques de gauche amplifient exagérément, n'est pour moi pas le responsable. Je pense que le problème principal reste la non-assimilation, depuis maintenant 40 ans, des familles d'immigrés d'obédience musulmane. Le fait est que, les descendants des premiers migrants du regroupement familial en 1976, vivent dans des sortes de clans, eux-même cloitrés dans des ghettos (qu'ils ont construit finalement eux-même). Généralement situées en banlieue des grandes villes, ces zones n'ont souvent aucune identité, aucune histoire (chose dont on soupçonne fortement l'influence sur une société constituée). Il n'y a donc aucun passé pour les nouveaux enfants. Le seul lien qu'ils conservent avec le ''bled'', de l'autre côté de la méditerranée, c'est la religion, autrement dit l'islam. Celle-ci devient rapidement un refuge identitaire très puissant. Le problème, c'est que contrairement aux musulmans vivants dans les pays arabes, l'islam en est l'unique émetteur. Ainsi, afin de se sentir ''plus musulmans'', certains vont plonger, de fil en aiguille, dans la radicalisation.
Parallèlement, l’État français est largement responsable :
- Toutes les actions anti-patriotiques et de haine de soi (sport de la repentance) affaiblissent progressivement la notion de patrie française, de fierté nationale, et l'image de la France.
- Le laxisme face à l'immigration (ouverture des frontières, méthode d'assimilation, etc ...)
- N'oublions pas la politique internationale de la France, qui suit celle des États-Unis comme un petit chien. Les Français passent pour les méchants agresseurs aux yeux des radicalisés. N'oubliez pas que c'est le peuple qui élit ses représentants ...