Ah et petit rappel quand même de l'effet domino probable (même si tous vont évidemment dire qu'il n'y aura pas contagion):
http://www.challenges.fr/economie/20150402.CHA4540/l-italie-est-elle-au-bord-d-une-crise-bancaire-majeure.html
Certains économistes comme Jacques Sapir redoutent notamment que cette situation ne propulse l’Italie dans une spirale similaire à celle qu’a connue la Grèce. "On peut s’attendre à une crise bancaire italienne majeure cet été, annonce-t-il. Tout va dépendre de la Grèce. Si les négociations avec Bruxelles échouent, ce qui est probable, les Grecs n’auront pas d’autre solution que de sortir de la zone euro. Il y aura alors un retrait des investisseurs hors zone euro de beaucoup de pays européens. Cela posera alors un gros problème à l’Italie puisque la plupart des obligations émises par les entreprises ("corporate bonds"), sont achetées par des investisseurs hors zone euro"
Je vois pas vraiment le rapport. Le problème de la dette grecque provient de l'état lui-même, qui se retrouve en quasi-faillite. Il faudra à mon sens bien plus qu'un défaut de la Grèce pour impacter les entreprises privées italiennes.
L'impact est pas très compliqué à anticiper.
Si la Grèce fait défaut c'est la confiance en l'€uro-groupe qui s'effondre et la preuve que l'€uro est mécaniquement mal monté.
Les spéculateurs vont fondre sur les petits de "mama €urope" les plus faibles, Italie et Espagne...
http://www.atlantico.fr/rdv/atlantico-bourse/apres-grece-italie-alain-pitous-2195136.html
Dans le cas d’un défaut évidemment, le jeu de domino classique sur les marchés va lourdement affecter l’Italie. Les obligations d’Etat du Sud vont être vendues massivement, dans le sillage du défaut grec, entraînant une hausse des taux. Le système bancaire grec tombera dans la foulée de l’Etat grec et entrainera les systèmes bancaires du Sud dans une zone de très fortes turbulences. Du coup, il y aura :
- Moins de crédit disponible pour les entreprises ;
- Une panne d’investissement ;
- De incertitude économique ;
- Un nouveau ralentissement économique avec le scénario social terrible de hausse accru du chômage.
Dans ce cas de figure, l’Italie, encore sous le choc de la crise de 2008-2011, serait particulièrement affectée.