Je suis d'accord sur ta dernière phrase.
Que trouves-tu de faux dans :
Le soutiens inconditionnel que donne la France à l'Arabie Saoudite et au Qatar premier sponsor de Daesh barbuland nous montre bien que la France prône plutôt l'inaction contre les barbus et préfère la déconstruction du monde arabe et de ses patrimoines antiques plutôt que d'intervenir réellement contre les barbus.
Mais bon les intérêts stratégique du Qatar et de l'Arabie m'ont l'air au dessus, c'est pour ça que Hollande tenait beaucoup et même le seul à détruire Bachar Al Assad en 2013.
On préfère même livrer des armes pour Daesh que utilisent certain "terroriste de nationalité franco-?" combattant là bas puis ensuite on préfère les importer ici après le Jihad dans des "centres de déradicalisation".
Ceci
Le Qatar et l'Arabie Saoudite ne financent plus Daesh depuis un bon moment, le vent a tourné. Attention quand je dis Arabie Saoudite & Qatar, je parle bien évidement des gouvernement de ces pays, pas d'individus isolés.
http://www.lefigaro.fr/international/20 ... distes.php
Face à la menace djihadiste, les riches mais fragiles monarchies du Golfe paraissent désormais décider à «agir sérieusement». Après avoir fermé l'œil sur certains réseaux financiers d'aide aux islamistes en Irak et en Syrie, l'Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar sont officiellement prêts à coopérer avec les États-Unis et les Occidentaux dans le cadre d'une large coalition internationale en formation contre l'État islamique (EI), mise sur pied au dernier sommet de l'Otan.
Parce que plus d'un millier de Saoudiens sont enrôlés avec l'EI et que ces derniers ne sont plus qu'à une centaine de kilomètres de son territoire, l'Arabie est en pointe dans ce nouveau combat. Ce sont «les ennemis numéro un de l'islam», a lancé la semaine dernière le grand mufti du royaume, Abdel Aziz al-Cheikh, qui a appelé dimanche les musulmans à «combattre» l'État islamique «agressif et oppressif». «L'affaire est grave», a poursuivi le mufti d'un royaume qui applique un islam ultrarigoriste. Dans le même temps, la police arrêtait huit «recruteurs» dans le nord-ouest du pays, parmi lesquels un imam et un enseignant. Quelques jours plus tôt, 88 autres personnes avaient été appréhendées. Certaines cellules terroristes s'étaient spécialisées dans les assassinats ciblés. De quoi réveiller de très mauvais souvenirs pour les princes saoudiens, qui ont été dans le collimateur d'al-Qaida entre 2003 et 2005.
En mars, Riyad a sonné le tocsin contre les islamistes radicaux. Daech (l'acronyme arabe de l'EI), le Front al-Nosra (la branche syrienne d'al-Qaida) et les Frères musulmans étaient qualifiés d'organisations terroristes par la monarchie. L'annonce signifiait un changement de cap. «Jusque-là, le roi avait donné carte blanche au prince Bandar Ben Sultan, le patron des renseignements, pour faire tomber Bachar el-Assad par tous les moyens», décrypte un spécialiste de l'Arabie. Y compris en laissant des imams appeler les jeunes à aller combattre en Syrie, et d'autres privés à financer la «lutte contre le tyran» à Damas. Face à l'échec de cette stratégie, Bandar a été écarté au profit du prince Mohammed Ben Nayef, l'homme de l'antiterrorisme, proche des Américains. Depuis, le roi Abdallah a envoyé 30 000 soldats de la garde nationale à la frontière avec l'Irak et le mur de séparation depuis longtemps en chantier entre les deux pays vient juste d'être achevé.
Jusqu'à maintenant, ces réseaux transitaient le plus souvent par le Koweït, le minuscule émirat frontalier du sud de l'Irak, qui vient de durcir sa législation bancaire et de renforcer, à son tour, la surveillance sur les collecteurs de fonds au profit des djihadistes. Le 20 août, l'un d'entre eux, cheikh Hadjaj al-Ajmi, a été arrêté à l'aéroport de Koweït de retour du Qatar. Souvent accusé d'aider les islamistes radicaux, le Qatar cherche lui aussi à se démarquer de ses encombrants alliés. Nouri al-Maliki accusait Doha de financer les manifestants qui battaient le pavé contre son pouvoir jusqu'à la prise du pouvoir par l'EI des régions sunnites d'Irak. Là encore, Doha peut sans doute faire plus dans le contrôle de ses réseaux d'aides aux ultraradicaux islamistes.