qui paye les avocats des familles des 2 momes grillés ? en plus les parents des 2 momes griller ne parle pas un mot de français , mais qu'est ce que ca fout en france ca ???? si il parle pas français et bien ils ne peuvent pas travailler ?
ca me donne la gerbe ses gens la , moi mon avocat me prend 110 euros quand je le consulte plus 350 euros lorsqu'il se rend a l'audience , moi j'ai pas le droit a l'aide juridique
ils ont la belle vie ses arabes , c'est de leur faute a ses pseudos parents , quand on a des momes on les laisse pas trainer dans la rue , si ils se sont griller c'est leur probleme , pas celui des flics
saleté de socialiste !!
Dix ans après le drame de Clichy-sous-Bois qui a coûté la vie à deux jeunes dans un site EDF, le tribunal correctionnel de Rennes doit se prononcer lundi 18 mai sur la culpabilité des deux policiers poursuivis dans cette affaire pour non-assistance à personne en danger. La mort des deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, avait marqué le début de trois semaines d’émeutes dans les banlieueues françaises.
Lire : Zyed et Bouna, l’indispensable procès
La décision du tribunal pourrait s’avérer définitive la relaxe requise par le parquet et réclamée par la défense, était prononcée : aucun appel ne sera en effet possible. Les policiers, après une enquête interne, n’ont jamais été sanctionnés et ont même reçu, lors de l’audience, le soutien de l’agent judiciaire de l’Etat, qui assumera en cas de condamnation les éventuels dommages et intérêts et frais réclamés par les familles, soit près de 1,6 million d’euros. Mais, « si c'est une déclaration de culpabilité, il y aura des recours », a prévenu Daniel Merchat, l’avocat des fonctionnaires.
Reconnaissance de culpabilité
Au moment du drame, Sébastien Gaillemin, gardien de la paix affecté à l’époque à la police de proximité, avait vu deux « silhouettes » enjamber un grillage délimitant un cimetière et pénétrer ainsi dans un petit bois dans lequel, cinq mètres plus loin, un mur interdisait l’accès au site EDF. « S’ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau », avait-il lâché sur la radio de la police, à l’écoute de laquelle était sa collègue Stéphanie Klein, alors policière stagiaire, accusée, elle aussi, de ne pas avoir réagi.
Les deux policiers, qui ne connaissaient pas les lieux, ont comparu devant le tribunal, très émus, face aux familles de victimes venues réclamer des réponses mais aussi une reconnaissance de culpabilité. Les parties civiles attendent de la décision du tribunal « la reconnaissance de la non-assistance à personne en danger », a affirmé Jean-Pierre Mignard, l’un des deux avocats des parties civiles. « A nos yeux, elle ne fait aucun doute », a-t-il assuré.
Pour les avocats des parties civiles, Sébastien Gaillemin savait que trois des jeunes mis en fuite dix minutes plus tôt par d’autres policiers étaient entrés sur le site EDF où, le 27 octobre 2005, à 18 h 11, les adolescents de 15 et 17 ans, sont morts électrocutés.
Jusqu’à cinq ans de prison
Après une course-poursuite avec la police, ils avaient escaladé une porte pour se cacher dans un local en béton abritant une réactance, un dispositif très dangereux situé sur le site EDF de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), comme le signalait un message d’avertissement de danger situé sur le côté du local. Seul leur camarade Muhittin Altun, 17 ans, en avait réchappé, brûlé sur 10 % du corps.
Le drame s’est déroulé près de trente minutes après le départ des policiers du site. M. Gaillemin a assuré à l’audience avoir vérifié, par deux fois, qu’il n’y avait personne dans le site EDF avant de quitter les lieux, et être à ce moment-là certain que les jeunes n’y étaient pas. « pas conscience du danger, il ne peut pas lui être reproché de ne pas avoir agi pour y remédier », a considéré la procureure adjointe Delphine Dewailly lors de son réquisitoire.
Pour que les deux policiers soient condamnés, le tribunal doit considérer qu’ils avaient connaissance d’un danger certain et imminent pour les jeunes, et surtout qu’ils avaient volontairement omis d’alerter les secours. Les deux fonctionnaires encourent jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende
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