La responsabilité du propriétaire d'un bien dépasse largement la question du squat et un législateur averti aurait dû se garder d'en traiter dans ce cadre aussi étroit qu'improbable.
Par exemple, de tout temps, si vous possédez un puits et qu'une personne tombe malencontreusement dedans, vous aurez de graves ennuis puisque cette personne a pu accéder à ce puits.
De fait, par les temps d'aujourd'hui où les passants innocents sont censés être à l'abri de tout, même de la chaleur asymptomatique ou du rhume des foins ou des chants du coq (mais pas des racailles, n'exagérons rien), les propriétaires ont sacrément intérêt à soigner leur police de responsabilité civile. Pour leur responsabilité pénale, il leur reste le recours aux anxiolytiques s'ils veulent dormir du sommeil du juste.
Si vous avez un pneu mal gonflé et que votre voleur fait une sortie de route à cause de ça dans une pointe de vitesse à 150 à l'heure, vous devrez l'indemniser.
L'avis étrange du Cons'cons sur la sécurité des squatteur n'est qu'un signal tonitruant s'adressant à tous les propriétaires, de faire gaffe.