pas vraiment pour le coup..
vendre des avions de chasse, c'est prendre le risque de les retrouver un jour en face.
(cf le regretté Mouammar)
Pour le coup, ça ne me dérange pas de payer des impôts pour qu'on ait un avion au niveau, voire au top, et qu'on soit les seuls à l'avoir. Un GP à une voiture, why not .?
en gros, tout ce qui est militaire à haut niveau ne devrait pas sortir du pays, à mon avis. On n'a qu'à vendre des TGV et des airbus
La souveraineté de la France passe par une industrie de l'armement européenne autonome.
Il est illusoire d'imaginer qu'une moyenne puissance comme la notre puisse exceller dans tous les domaines.
Les efforts considérables de recherche et développement nécessaires peuvent être ainsi mutualisés entre des pays ayant à peu près les mêmes valeurs et les mêmes intérêts.
Quant à l'excellence du Rafale, elle n'a semble-t-il convaincu personne hors de France.
Et qu'on ne dise pas que c'est de la faute des américains. La France dispose quand même d'une politique extérieure active et de pratiques de corruption efficaces.
L'avion européen existe l'Eurofigther (Typhoon), une vraie daube (1).
Le Rafale est le meilleur avion du monde, et le F22 (2), le JSF (3) qui a mobilisé 10 fois les ressources R&D que nous avons mis en œuvre pour le Rafale a coûté une fortune au contribuable américain et il ne tient pas 1 seconde la comparaison. Son taux d'utilisation opérationnel est de 10%, qd il ne met pas le pilote en péril avec les fuites d'oxygène...
La qualité prime la quantité, chef.
Oui, peut-être le nouveau Sukhoi...
Notre pb avec le rafale ce sont les pressions des étazuniens qui font tout pour empêcher les états de nous acheter (menaces physiques et corruption).
(1)D’abord, une dépêche de l’AFP du 30 septembre 2014 a annoncé que l’Allemagne avait observé un défaut de construction majeur de l’avion de combat Eurofighter qui met en question sa viabilité comme avion de combat. Les livraisons de l’avion sont suspendues. La même dépêche signale que les Britanniques avaient identifié ce défaut, mais n’avaient guère donné de publicité à la chose.
Les Britanniques sont plus discrets, mais leur situation n’est pas meilleure. Leur participation contre ISIS, ou Daesh, a été marquée par diverses hésitations avant d’être décidée. Cela fut interprété d’un point de vue politique (le Royaume-Uni serait resté prudent pour un tel engagement), mais c’est aussi et peut-être d’abord pour des raisons techniques, concernant l’état de la flotte d’Eurofighter.
(2) Mais leurs successeurs, la fameuse, mythique et stealthy 5ème génération ? Des F-22 de 5ème génération ont participé à la première mission en Syrie contre Daesh. (Première mission de guerre pour un avion opérationnel depuis neuf ans, dont le début du développement remonte à 1983-1989, qui coûte plus de $350 millions l’unité, qui fonctionne en général à un tiers de ses capacités avec un software extrêmement instable et dangereux dans certaines situations.) Cette première “mission de guerre” fut saluée avec un pompeux enthousiasme de communication : l’avion de combat F-22, opérationnel depuis 9 ans, est capable de voler en opération de combat ! Gloire considérable et démonstration impeccable... On précise que cette mission consistait en un tir de missiles guidés sophistiqués vers des objectifs terrestres, chose qu’aurait pu faire n’importe quelle autre “plate-forme”, et cela dans un environnement complètement sécurisé par l’assurance que la Syrie ne ferait rien contre cette incursion dans son espace aérien, mais au contraire l’appuierait tacitement. Il s’agissait donc d’une mission de communication, pour nous prouver que le F-22 existe effectivement... Pour autant, l’USAF s’en est tenue à cette seule mission pour le F-22, et il circule à nouveau des bruits selon lesquels le fonctionnement des capacités électroniques de l’avion dans le cours de l'opération a montré la persistance des problèmes chroniques, voire même la mise à jour de nouveaux problèmes dans le cas d’un des F-22 engagés, obligé d’écourter sa mission.
!3)Quant à l’avenir qui devrait être proche sinon immédiat, il s’appelle JSF et il est plus que jamais soumis à des incertitudes de plus en plus catastrophiques. Le dernier incident en date, un problème de moteur qui devait n’être qu’anecdotique se prolonge et pourrait découvrir un nouveau domaine de difficultés graves pour le JSF qui est déjà confronté à divers autres, dont l’épouvantable défi de la mise au point de ses capacités électroniques, d’un software dont l’avancement n’a pas encore atteint les 20% de toutes les capacités nécessaires. L’article très alarmistes des spécialistes du problème, Amy Butler et Bill Sweetman, dans Aviation Week & Space Technology le 8 septembre 2014, reste d’actualité dans l’esprit extrêmement préoccupé de la chose.