''En 1929, l’astronome Hubble démontra la réalité de cette expansion.
Les galaxies s’éloignent les unes des autres, et plus elles sont distantes et plus la vitesse d’expansion est importante.
En fait, les galaxies ne se déplacent pas, c’est le tissu même de l’Univers qui se dilate, elles sont comme des points sur un ballon que l’on gonfle. Finalement, A. Einstein en convint et avoua que « Ce fut la plus grande erreur de sa vie ».
Mais alors si l’Univers est en expansion, c’est que dans le passé, il était plus petit.
La loi d’expansion de Hubble aboutit à ce que, il y a environ quinze milliards d’années, l’Univers était plus petit qu’un atome ; il avait la plus petite taille que la physique moderne peut concevoir, la longueur de Planck qui est la limite de connaissance de la physique actuelle, appelée aussi « point singulier » ou « mur de Planck ».
Aller au-delà de ce mur est, aujourd’hui et probablement à jamais, hors d’atteinte des possibilités humaines, si ce n’est par de pures spéculations mathématiques.
On se trouve alors dans le domaine de l’unification complète des quatre forces de la nature (la gravitation, les ondes électromagnétiques, la force électronucléaire faible, la force électronucléaire forte). A l’instant zéro, le temps ne s’écoule pas. Seul le vide quantique contenant une énergie considérable existe.
L’univers, représenté par un point singulier est d’une parfaite symétrie (super-symétrie). Les fluctuations du vide quantique se manifesteraient au travers des cordes (concept physico-mathématique théorique) par les particules les plus élémentaires (électrons, quarks, photons, bosons, etc.) et de leurs antiparticules.
C’est encore une bouillie, à densité infinie, où sont confinées et unifiées les quatre grandes forces de la nature.
La vision de l’infiniment grand s’identifie ainsi à celle de l’infiniment petit. Mais alors Qui a brisé cette parfaite symétrie et Qui a déployé l’espace et le temps (le Big Bang) ?
Au fur et à mesure de l’expansion (inflation), l’Univers se refroidit, la densité baisse. Les premières particules élaborées de la matière (protons, neutrons) apparaissent.
Au bout de trois cent mille années (mesure rétroactive à partir de la loi de Hubble), les ondes électromagnétiques dont la lumière, sont libérées et inondent l’Univers. Le télescope Hubble a pu percevoir et préciser l’image radio de cette « lumière » primordiale, appelée fonds diffus cosmologique.
Cette découverte est à rapprocher de la lumière créée au premier jour de la Création (voir les ouvrages de Nathan Aviezer, Au commencement …, et de J. Goldberg, Science et tradition d’Israël). Le mot Yom au début de Béréchit, a été malencontreusement sorti de son contexte et a été traduit par « jour ». En fait, sa signification serait plutôt celle de phase dans le processus de la Création.
Dans les commentaires du Zohar, des chapitres de Berechit ( Genèse).
En effet, voici les passages -traduction de Charles Mopsik- que l’on peut lire et interpréter (nous pouvons lire, entre parenthèses et en italique, les rapprochements que l’on peut envisager) :
«Une flamme obscure jaillit du frémissement de l’Infini (infiniment petit), dans l’enfermement (atomes, noyaux, électrons et force nucléaire faible) de son enfermement (quarks et force nucléaire forte).
Telle une forme (certitude et ordre) dans l’informe, inscrite sur le sceau, ni blanche, ni noire, ni rouge, ni verte, ni d’aucune couleur.
Quand ensuite, Il régla le commensurable (quatre dimensions de l’espace-temps et la métrique), Il fit surgir des couleurs (forces électromagnétiques et la lumière) qui illuminèrent l’enfermement (fonds diffus cosmologique) » …
« Jusqu’à ce que, par l’insistance de sa percée (force de l’expansion contre la gravité), elle mette en lumière UN POINT TENU (point singulier), enfermement suprême.
Par delà ce point, c’est l’inconnu (mur de Planck), aussi est-il appelé Commencement, autrement dit la primauté de Tout. »
« Alors ce commencement se déploie et se construit un Palais (expansion de l’univers) pour Sa gloire et Sa louange.
En ce palais, est semée la semence de Sainteté, féconde pour le monde (la Vie et l’Homme) »