Nantes, Toulouse : manifestations tendues, seize policiers blessés.
A Nantes, 800 personnes ont défilé contre les violences policières et à Toulouse 450 pour soutenir les «zones à défendre» (ZAD). Les deux cortèges ont été émaillés d'incidents, les manifestants ont jeté des pierres vers les forces de l'ordre.
Des manifestations, l'une à Nantes contre les violences policières, et l'autre à Toulouse, soutenant les «zones à défendre» (ZAD), ont été émaillées d'incidents avec les forces de l'ordre samedi. Quinze manifestants ont ainsi été interpellés à Toulouse, et 10 à Nantes, selon le ministère de l'Intérieur, qui «salue le courage et la maîtrise des forces de l'ordre engagées et témoigne aux blessés son total soutien et sa profonde reconnaissance.»
» À Nantes, environ 1 000 manifestants, selon la police, ont défilé derrière une banderole «Contre les violences policières, sociales, économiques... Résistance» dans l'après-midi, un an après la manifestation violente du 22 février 2014 contre l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. La tension est montée peu avant 16h, quand des manifestants encagoulés ont jeté des pierres vers les forces de l'ordre, qui ont répliqué avec des canons à eau pour tenter de les disperser. Au total, selon la police, 13 policiers ont été blessés lors de la manifestation, dont un policier, plus sérieusement atteint, souffre d'une fracture de côte, a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Deux manifestants ont également été blessés. Des dégâts ont été constatés dans la ville, avec notamment des abris bus détruits, de la voirie dégradée et des poubelles incendiées.
Cette manifestation était organisée un an après la protestation du 22 février 2014 contre l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, qui avait réuni 20.000 à 50.000 personnes à Nantes, selon les sources. Des heurts violents avaient alors fait de nombreux blessés, dont trois manifestants qui avaient perdu un oeil, après des tirs de balles souples de type Flashball ou LBD40.
» À Toulouse, une manifestation en soutien aux «zones à défendre» (ZAD) a réuni 450 personnes, selon la police. Les manifestants ont dénoncé «l'agriculture intensive et le monde des bétonneurs». Là aussi, la situation a dégénéré à partir de 16h00: les forces de l'ordre ont répliqué aux jets de peinture des manifestants par des gaz lacrymogènes, tandis que les casseurs ont commencé à sévir. AToulouse, 3 policiers ont été touchés, heureusement sans gravité.
Pendant ce temps, d'autres manifestants lançaient des projectiles contre des vitrines, dont celle d'un bureau de transferts d'argent et d'un magasin de décoration.
Au moins deux vitrines ont été entièrement détruites. Des dizaines d'impacts de masses ou de pics étaient relevés sur les vitrines d'organismes bancaires, d'agences immobilières, de magasins de vêtements ou d'aménagement de la maison. L'auteur de la destruction de la vitrine d'un magasin de chaussures a été arrêté en possession d'un burin et de plusieurs marteaux, selon la police.
Les casseurs étaient «une cinquantaine, masqués contre les lacrymogènes, ils avaient l'intention de casser, avec des masses, des marteaux, des galets», a affirmé le vice-président des commerçants du quartier où ont eu lieu ces dégradations, Laurent Lopez, qui a vu sa vitrine étoilée par un coup de masse. «Il y a un sacré ras-le-bol, nous avons eu déjà quatre samedis amputés par les manifestations sur Sivens en novembre, le préfet doit prendre ses responsabilités, dire stop sur les manifestations».
Les manifestants, pour beaucoup le visage masqué, avaient déployé en tête de cortège une banderole noire aux lettres blanches, à la mémoire du jeune écologiste Rémi Fraisse, tué par une grenade défensive de la gendarmerie sur le site du projet contesté du barrage de Sivens (Tarn) le 26 octobre 2014. Sur une autre banderole, un avertissement: «Il n'y a pas de planète B: ZAD partout». Les manifestants ont aussi scandé des slogans comme «Tout le monde déteste la police», «Flics assassins».
Étaient visibles quelques drapeaux du NPA (extrême gauche), co-organisateur de la manifestation. Plusieurs dizaines de jeunes s'étaient grimés en clowns, quelques autres étaient déguisés en plante. À Toulouse comme à Nantes, le dispositif des forces de l'ordre était particulièrement important, les précédentes manifestations du même type ayant donné lieu à de nombreux affrontements et dégradations dans les deux villes. Les manifestants se sont dispersés, à Nantes comme à Toulouse, vers 18h00.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... endues.php
Le PS n'a aucun scrupule, à toujours défendre et récupérer toutes ses voix d'extreme gauche pour conserver le pouvoir, avec la bénédiction silencieuse de l UMP depuis toujours.
Aucune diabolisation médiatique de cette extrême gauche islamo-marxiste et antisémite.
Par contre on les entend tous mettre à la une leurs cris d'orfraie hypocrite avec des leçons de morale à 2 cents pour demeurés, dès que l'UMP ne rejette pas assez fortement le FN.
Et depuis toujours l'UMP joue le jeu des socialistes avec une telle mauvaise foi est aussi pathetique qu'ils ont perdu pour toujours toute crédibilité pour les électeurs de droite et en agonisera jusqu'à sa disparition.
Il suffit d'avoir entendu Juppé NKM en premier et aussi Sarkozy , qui voudraient que leurs derniers fans socialistes de centre droit donnent en toute bonne volonté leurs voix à celles de cette extrême-gauche alliée au PS.
Tout est bon, au nom du front islamo-socialisto-républicain, de s'allier en UMPS à chaque élection pour faire barrage au FN, et s'étonnent d'être de plus en plus traités de socialistes et boudés dans les urnes.
A voir les évènements d'hier à Nantes et Toulouse et le silence de complaisance de l' UMP personne n'en doutera.
Aucune interpellation ni donc de sanction et les médias tous complices de cette "normalité".
Remarquons aussi que l'Etat ne prononce aucune sanction et "assume" la réparation des dégats entièrement à la charge des contribuables comme toujours et que tous les médias et politiques de l'UMPS trouvent cela parfaitement logique et "normal"