VGE a raison. La Grèce sort de l'Euro et on est soulagé. Cela n'implique pas un effet sortie des autres pays de l'Euro. On cesse tout simplement de verser de la monnaie à la Grèce. Ensuite dans les 3 mois qui suivent, selon la situation acquise ou perdue par la Grèce on regarde si d'autres pays veulent faire de même.
Toutefois je précise que cette sortie de la Grèce ne se déduit pas de l'Euro comme monnaie Européenne mais de l'incapacité de la Grèce à rembourser ses dettes qu'elles soient libellées en Euros en Dollars ou en Roupies. L'incapacité vient de l'endettement cumulé pas de l'Euro. On a déjà vu ce genre de situation dans d'autres pays hors Europe.
Certes, tout ne vient pas de l'euro. La gestion de la Grèce par son gouvernement et la corruption ont leur part de responsabilité dans cette situation. Il n'empêche que l'euro l'a aggravée :
- La solidarité financière que l'euro entraîne fait perdre de l'argent aux autres pays de la zone euro, dont la France. Celle-ci n'est pas prête d'être remboursée. Il ne faut pas rêver.
- Cette solidarité financière ne décourage pas les pays mal gérés de faire des déficits, bien au contraire. A l'instar de Syriza, les gouvernements se disent que les autres pays paieront nos déficits à notre place.
En tout cas, la position favorable de VGE sur la sortie de la Grèce de la zone euro fait voler en éclats trois dogmes de la religion européiste :
- le dogme de l’irréversibilité de l’euro
- le dogme de l’euro indispensable et protecteur
- le dogme d’une sortie de l’euro synonyme d’Apocalypse (on a encore pu voir de la propagande sur France 5 à ce sujet)
Pour en savoir plus : http://www.upr.fr/actualite/europe/vale ... lessentiel
Bonjour,
La fixette sur l'Euro c'est tenace. Si demain la Californie ne parvient pas à honorer ses dettes vous n'allez pas dire que c'est la faute du Dollar. Si la Grèce quitte la zone Euro ce n'est pas pour lutter contre l'Euro mais contre ses dettes. Les dettes ont été contracté en Euros mais restent des dettes indépendantes de la monnaie, mais dépendantes des montants et des taux d'intérêts. Quelle que soit la monnaie le taux d'intérêt est là en cas de prêt. Même avec une monnaie locale.
Quand la charge budgétaire est trop élevée par rapport au PIB on obtient une crise du financement. C'est illusoire de penser que la charge budgétaire pourrait augmenter plus et plus vite que le PIB. Par rapport à l'Espagne la Grèce est dans une situation où le PIB baisse.
Cordialement.