Davos 2023 ... Le bal des hypocrites et comme dit Edouard Husson "Terrifiante intervention d’Ursula von der Leyen hier à Davos, nous a replongés en 1943. L’année de tous les déchaînements russophobes dans la petite Europe fasciste de l’époque."
un aperçu
L'édition 2023 du WEF est imbibée de l'idéologie progressiste d'une élite ultrariche, cherchant la direction à prendre, dans cette ère de changements, pour la mise en place d'un nouvel ordre mondial où ils garderaient le contrôle.
Durant la guerre froide, il semblait encore raisonnable que les grands de ce monde se réunissent à Davos pour y faire des affaires, au motif que la voie diplomatique et le dialogue entre peuples permettent de résoudre beaucoup de problèmes graves et de dissiper des conflits.
Naguère, c'était l'extrême gauche anti-mondialiste qui se rendait à Davos pour y protester contre le WEF et semer la zizanie, mais à présent, ce sont les Khmers verts qui s'y ruent pour dénoncer l'impact environnemental du Forum, au nom d'un programme de décarbonation... mondial.
Pourtant, Davos pratique une forme de mondialisme progressiste, comme la majorité des grandes organisations internationales, dont la Suisse est si fière d'être l'hôte. Il y a une gouvernance mondiale à l'agenda, gouvernance tant réclamée par Micheline Calmy-Rey, où ceux qui ont le pouvoir et la fortune s'occuperaient du bonheur du reste des habitants de la planète, égaux dans la pauvreté, qui ne posséderaient rien, mais qui, moyennant un contrôle généralisé et la fin des libertés, seraient tous heureux.
Tony Blair, qui est pressenti comme le successeur de Klaus Schwab, défend le projet, pour tous les pays, d'une "infrastructure numérique appropriée et indispensable" (Digital infrastructure monitoring database) permettant d'identifier les personnes ayant reçu des vaccins et pouvant servir de base de contrôle mondiale. Par contre, ni lui, ni Ursula n'ont parlé des SMS qu'ils ont échangés concernant les achats chez Pfizer...
En dehors du Forum, les médias reprochent à celui-ci d'être toujours plus déconnecté de la réalité et d'être devenu le symbole d'un mondialisme dépassé.
Les ONG progressistes dénoncent le fait qu'en 2022, 82% de la richesse mondiale créée était capté par 1% de la planète - grosso modo, par les décideurs du WEF. La solution des Rouges-Verts n'a pas changé d'un iota depuis la révolution de 1917: ils exigent la répartition des richesses, et non leur création. Exploitant ce créneau, avec le génie qui caractérise ce monde où pouvoir et richesses se conjuguent, ils ont mis en place le "New Green Deal", consistant à décarboner les Européens pour sauver la planète, ouvrant des horizons vers le commerce du CO2, et vers la viande à base d’insectes.
Christine Lagarde a expliqué comment elle allait débloquer des aides du FMI à deux pays pour y arriver, l'Allemagne et la France; pour les autres pays, que dalle. Elle a également promis de soutenir l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra".
La pression idéologique anti-famille est également de mise au WEF, via la promotion des minorités LGBT qui est un autre pilier du Great Reset, théorisé dans le livre du même nom de Klaus Schwab.
Bien entendu, le responsable de Human Rights Watch a reproché dans son discours à la Hongrie de défendre les familles naturelles au lieu d'accorder davantage de droits aux personnes LGBTQ.
Une militante LGBT de premier plan, Sarah Kate Ellis, a confirmé dans sa conférence que son groupe a "travaillé en étroite collaboration avec Hollywood" pour convaincre le camp des conservateurs de ce changement sociétal qui atteint à présent la matrice même de notre civilisation.
Ses explications nous amènent à comprendre que la révolution LBGTQ n'est autre que la mise en œuvre de ce lobby du Gay Manifesto de 1987.
Le discours de Zelensky à Davos, par visioconférence, allait aussi dans ce sens: à force d'attaquer les barrières, elles finissent toujours par tomber. Ici, l'enjeu n'est plus le "mariage pour tous", mais la transmission de la foi aux peuples occidentaux selon laquelle l'Ukraine va battre la Russie, va reconquérir tous les territoires, y compris la Crimée, à condition que son armée obtienne des armes de plus en plus offensives et modernes. Zelensky a précisé qu’après des refus, il a toujours fini par obtenir les armes demandées et que même l'Allemagne finira de nouveau par céder.
Nous constatons que le WEF de 2023 ne cherche plus à promouvoir la création des richesses ou l'entente entre nations, ni à trouver des solutions aux problèmes les plus pressants, mais s'occupe de maintenir au pouvoir un certain establishment coûte que coûte. Tout le reste n'est qu'un enfumage, une façade en état de décomposition. Et dire que notre civilisation est conduite par cette élite vers la déchéance, et que rien d'efficace se pointe à l'horizon qui permettrait de la faire dévier de cette trajectoire !
Le WEF est aussi la plateforme grandes révolutions technologiques, qui promettront à l'homme bionique de faire remarcher les paralysés, utilisé comme prétexte pour pousser la science via des cerveaux pucés, permettant de lire et contrôler la pensée humaine. Le robot chatGPT, générateur de textes par intelligence artificielle, est leur nouvelle coqueluche, avec une possibilité augmentée de contrôle et d'orientation de la pensée.
L'esprit de Davos reflète parfaitement ce que la Suisse est devenue depuis les quarante dernières années. Rien ne pourrait mieux illustrer notre déclin, le soleil couchant d'une monarchie sans aristocrates, qui croit encore représenter la vertu absolue, bénéficiant d'un droit divin, même sans dieu. Cette Suisse surpeuplée, qui ne cesse de vouloir se défaire de ses traditions, dissoudre son identité, mépriser sa neutralité, se flatte d'être au centre de l'attention mondiale pour cette foire.
Pourtant, ce monde élitiste de Davos, fait d'hypocrisie et de "m'as-tu vu", d'argent du contribuable dilapidé, de mensonges et d'arrogance, est devenu aussi grotesque que les autres festivals mondains wokisés, comme par exemple Cannes ou les Oscars.
Cette année, cette Suisse chic en quête de prestige international aurait pu avoir une sorte de dernière carte de crédibilité à jouer en invitant la Russie au WEF, pour essayer de trouver une porte de sortie à la guerre horrible en cours. Et il n'y avait rien de plus important que cela!
Il est vrai qu'inviter la Russie sous sanctions dans un Forum économique peut sembler absurde pour les organisateurs, mais tout d’abord, la Suisse neutre n’avait pas à se joindre à ces mesures folles et le WEF aurait dû même les contester publiquement. Ensuite, ces sanctions ne sont pas si internationales que cela, par exemple, la Chine, l'Inde, les pays d'Afrique. etc., très présents au Forum ne les appliquent pas.
En plus, ce que nos médias ne disent pas, c'est que la plupart des entreprises occidentales qui se sont retirées de Russie avec fracas au début de la guerre sont de retour, écrivant désormais leur nom en cyrillique ou changeant de nom mais d'une manière facile à reconnaître.
Non sans culot, l’objectif annoncé de ces élites à fric, c'est le bien-être de l'humanité, voire la bonne gouvernance de la planète. En pratique, cela s'est concrétisé à nouveau en 2023 en juteux contrats, cette fois pour faire durer la guerre aider l'Ukraine.
Quant au secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, il a appelé ce beau monde à un renforcement du soutien à l'Ukraine pour " le rétablissement de la sécurité et de la paix ", tout en rajoutant: "Les armes sont le chemin de la paix; ...Ce qui se passe autour de la table des négociations dépend totalement de la force sur le champ de bataille. ...Et si nous voulons que l'Ukraine l'emporte, alors elle a besoin de la force militaire.
Si Poutine gagne cette guerre - ce serait une tragédie pour les Ukrainiens, mais aussi très dangereux pour nous tous".
M. Stoltenberg a eu une réunion bilatérale avec la conseillère fédérale suisse Viola Amherd.
Le respect des soldats en péril sur le front ukrainien semble bien trop trivial à tous ces participants à côté des discours grandioses qui se succédaient sur le sauvetage du climat. L'assemblée est hors sol au point que l'urgence climatique fictive prime sur l'urgence réelle, qui consiste à éviter une guerre nucléaire.
Les 2400 participants, les 52 chefs d'État et de gouvernement, les autres politiciens, les 600 PDG, les hommes les plus riches de la planète, les 300 ministres, les Zelensky, ont tous manqué l'occasion de prendre une direction qui pourrait servir les intérêts des populations dont ils ambitionnent de diriger la vie.
Ce Forum est devenu le symbole de la vanité occidentale, et son absurdité n'échappe plus au monde du bon sens, comme l'illustrent quelques exemples que nous avons recueillis ci-dessous.
Et voici Le crépuscule de Davos vu par une journaliste russe.
http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/01/18/le-crepuscule-de-davos-vue-par-une-journaliste-russe.html