Peut-on considérer qu'un Musulman peut être considéré comme français ?
Bien sûrTu te positionnes, là, sur un aspect de la grille d'analyse. Mais que penses-tu de la grille d'analyse?Je ne suis pas sûr de bien saisir ta question, et je vais tenter d'y répondre en reprenant les § de ton message du dessus puisqu'il semble que ta question porte dessus.
La langue en fait partie, les valeurs, les rites, de vagues traits corporels.Oui pour la langue. Les valeurs, je ne sais pas trop ce qu'il faut entendre par là vu que les valeurs d'une société évoluent ; idem pour les rites à condition de savoir ce que tu entends pas rites... Les traits corporels sont bien évidemment secondaires.
A mon sens si une carence dans un secteur est tolérable, un ensemble des carences dans tous les domaines est rédhibitoire et facteur soit de troubles majeurs dans la sociétéJe suis d'accord. N'importe quel individu qui se réclamerait d'une idéologie ne correspondant pas à l'idée actuelle de la France (prenons le laïc par exemple, sujet à la mode s'il en est), doit se plier à la société "majoritaire". S'il ne le veut pas ou ne le peut pas, peu importe la raison, il doit faire en sorte de mettre son idéologie de coté et adopter "le vivre ensemble" ou bien choisir un lieu plus adéquat où il s'épanouira.
Pour donner des exemples imagés, un individu Noir, catholique, brillant au niveau de la langue et disposant de valeurs notables, tel Léopold de Sedar-senghor, celà a du sens qu'il soit français.
Qu'un individu musulman, typé asiatique, baragouinant le français et adepte de la circoncision soit français, non, vraiment pas. et, s'il l'est alors il ne l'est que de "papier" comme le veut l'expression.Bien évidemment, avec ce type de comparaison, le choix devient naturel.
L'idée de base peut être modifié par des questions de curseurs mais l'idée principale est là: le "Nous" n'est pas le "tout le monde", le "n'importe qui" ou le "n'importe quoi."Assez d'accord aussi, Cf. ma réponse plus haut.
Un peuple peut, certainement, tolérer une proportion d'individus "anormaux", ne répondant pas vraiment aux critères communs ou, du moins ne s'en détachant que par un aspect. Quand une trop grande part devient divergente, que l'existence même d'une norme disparait, alors c'est la déréliction. Il n'y a plus de peuple, plus de dénominateurs communs, plus de projet et de mythes partagés, plus d'avenir envisageable ensemble. C'est le chaos précédent l'effondrement ou la dilution.Tu ferais donc référence là, a priori, au MPT, ou du moins, l'on pourrait raisonner à partir du MPT. Pour le moment, je dirai qu'il n'y a pas péril en la demeure, et que c'est là plus une histoire de sur médiatisation qu'un problème de réelle perte des valeurs et des références. Que cela en inquiète certains, c'est bien possible, mais ça ne veut pas dire que c'est ce qu'il se passe effectivement, quand bien même se serait idéalisé pour des raisons idéologiques.
Pour en revenir aux djihadiste, c'est la grande force de la religion musulmane, nouvelle vague, que de recréer un projet commun, à travers un avenir commun, des traits communs Je ne prends pas l'exemple de ces barbares pour qualifier une religion, les exactions commises au nom de Dieu ne représentent que ceux qui les commettent et aussi ceux qui en seraient complices silencieusement. Seulement, quand bien même il y a une réalité derrière ça, ça ne fait pas du djihadisme un mouvement général de l'islamisme.
Voilà mon vieux Sinistre, j'ai essayé de répondre en fonction de ta question à tes paragraphes. Je ne sais pas si c'est ce que tu attendais et j'ai fait de mon mieux.
;-)