L'Etat français se désagrège dans l'indifférence politique, les villes moyennes, jadis paisibles, ne sont plus épargnées :
"Laval n’était pas censée être cela. Ville moyenne paisible, éloignée des grandes tensions métropolitaines, attachée à son équilibre et à sa qualité de vie. Et pourtant, les faits sont là : les crimes et délits progressent encore de 4 % en 2024 par rapport à 2023. Cambriolages, vols avec violences, coups et blessures volontaires : la hausse est continue. Ce n’est plus un ressenti, c’est un constat objectif, documenté par les chiffres du ministère de l’Intérieur.
Les habitants parlent des trafics, des rodéos, des incivilités, des agressions de commerçants. Les quartiers populaires sont en première ligne. Laval ne compte que huit policiers municipaux, quand des villes comparables en comptent entre vingt et quarante. Cette disproportion illustre une absence d’anticipation et de pilotage politique. La sécurité ne s’improvise pas : elle se construit.
Mais ce qui se joue ici dépasse Laval. Partout en France, les villes moyennes sont devenues les nouveaux foyers de la délinquance. Selon les données nationales, la hausse des atteintes aux personnes y est aujourd’hui plus forte que dans les métropoles. Les trafics s’y installent, les réseaux s’y déplacent. La France périphérique, longtemps considérée comme un espace de stabilité, n’est plus épargnée. Elle devient une ligne de front de la République."
Conséquence du déversement par centaines de migrants dont Macron et son gouvernement ne savent que faire, dans les villes moyennes et dans l'espace rural, l'avenir est sombre.