Jusqu'à présent les foyers d'ébola étaient dus à la chasse aux singes, dont la viande est vendue en Afrique sous l'euphémisme "viande de brousse".
La contamination se faisait du singe à l'homme, puis il y avait des contaminations secondaires d'homme à home, mais la chaîne de contamination restait limitée.
Il est à craindre que la contamination d'homme à homme devienne le principal vecteur d'ébola et que la maladie devienne non plus un zoonose mais une maladie épidémique.
Pour limiter les risques de contamination interhumaines, il faut que les malades soient hospitalisés dans des conditions sérieuses;
Mais pour que les malades et leur familles acceptent l'hospitalisation, il faut qu'ils aient plus de chance de s'en sortir à l’hôpital qu'à l'extérieur, ce qui demande des soins intensifs qui coutent cher.
Bien sur, plus l'épidémie est prise tôt, moins elle revient cher à contrôler, mais le mauvais état des système sanitaire africains ne pousse pas à l'optimisme.