Etape 7 - Vendredi 10 Juillet
Livarot > Fougères (190.5 km)
Après le départ donné de la petite cité de Livarot, dont le fromage fait l'objet d'un label AOC, la course emprunte les routes de la semi-classique Paris-Camembert et la côte de Canapville, seule difficulté du jour répertoriée en quatrième catégorie (Km 12,5). Le parcours, vallonné et souvent protégé du vent, passe dans le bocage à travers le Calvados, l'Orne et la Mayenne avant de rejoindre les terres bretonnes d'Ille-et-Vilaine.
L'arrivée est installée dans Fougères, à l'imposant château-fort. Si le dernier virage est situé aux 600 mètres, les sprinteurs doivent savoir que la ligne droite finale (dite à vue) est réduite à 90 mètres.
L'unique arrivée d'étape du Tour jugée à Fougères date de 1985, année du succès de l'équipe La Vie Claire de Bernard Hinault. En 2013, cependant, le Tour était parti de la cité de naissance de Juliette Drouet, la muse de Victor Hugo.
Départ de Livarot à 12h40 (lancé à 12h50), arrivée à Fougères vers 17h22 (prévision à 42 km/h de moyenne).
Les sprinteurs le savent. Ils ont rendez-vous à Fougères, et il s'agit certainement pour eux de la dernière occasion de s'exprimer avant, au mieux, l'échéance de Rodez le 17 juillet. C'est aussi le jour où le terrain se prête le mieux à un sprint des plus classiques, sur terrain plat et voie relativement large… le cadre idéal pour les équipes qui savent dérouler un train à leur sprinteur vedette. Les formations habituées à l'exercice ont été largement touchées par les accidents, à commencer par Etixx dont le Maillot Jaune Tony Martin constituait aussi un maillon important dans la préparation du sprint de Mark Cavendish. De même, André Greipel a en partie perdu le soutien de Greg Henderson, toujours en course mais handicapé par deux côtes cassées. Le départ de Bouhanni, les blessures de Michael Matthews, la discrétion surprenante mais peut-être temporaire d'Alexander Kristoff rendent la lecture de l'échiquier des sprinteurs incertaine, mais deux hommes semblent être passés avec des fortunes diverses au travers des pépins de tous ordres. Deux coureurs allemands : André Greipel, déjà auréolé de deux étapes ; et John Degenkolb, toujours en vue sans avoir pu saisir la bonne occasion. Peter Sagan a quant à lui signé une huitième deuxième place depuis sa dernière victoire sur le Tour à Albi en 2013… où s'arrêtera-t-il ?