Et oui c'est ça le jihad ... Les jihadistes européens peuvent aller s'entraîner et s'ils ne meurent pas revenir chez nous et faire des émules ...
Et dire que la France continue son manège en critiquant l'élection d'Assad qui se bat contre ces jihadistes qui sont armés aussi par nos gouvernements occiddentaux.
Jamais l'Etat Islamique d'Irak et du Levant n'aura autant crié victoire. En l'espace de 24 heures, les jihadistes de ce groupe radical ont raflé la province de Ninive puis plusieurs parties des provinces Kirkouk et de Salaheddine en Irak (nord et centre). Après la prise stratégique de la ville de Falloujah, en janvier dernier, l'Etat Islamique d'Irak et du Levant (EIIL) - ou «Da'esh», un groupe islamiste réputé ultra-violent gagne dangereusement du terrain et affole l'Occident.
En alerte, Washington a estimé ce mardi soir que le groupe «menaçait toute la région». Dépassées par ces prises de contrôle successives, les autorités irakiennes veulent donner des armes à tous les citoyens qui souhaiteraient combattre le «fléau».
«EIIL est actif en Syrie et en Irak. La Jordanie peine déjà à tenir bon, c'est la même chose pour la Turquie. Ces trois derniers mois les combattants de EIIL ont perpétré 100 attentats en Syrie et 1.000 en Irak». Le diplomate a également mis en garde les gouvernements occidentaux contre les risques que comportait cette guerre pour eux: «Il y a 500 à 600 Français, en gros le même nombre de Britanniques. Des milliers de non ressortissants syriens combattent là-bas».
Et de lancer : «Mon dieu ! Tous ces gens qui se font former en Syrie et croient qu'ils ont pour mission d'ériger un Etat islamique dans le monde. C'est une assez grande menace pour vous, pas vrai ?».
D'après Lakhdar Brahimi, si aucune solution n'est trouvée pour mettre fin à ce conflit qui dure depuis 2011, ce serait une «explosion de toute la région» autour. Dans un entretien paru le week-end dernier dans l'hebdomadaire allemand «Der Spiegel», le diplomate le dit clairement : la Syrie va devenir «une deuxième Somalie. On ne va pas assister à une scission du pays, comme beaucoup le prédisent, mais la Syrie va devenir un Etat en déliquescence, où règnent des seigneurs de guerre». Brahimi fait allusion aux différents jihadistes venus mener la guerre dans plusieurs régions du pays.
«A long terme, toute la région va exploser, si aucune solution n'est trouvée. Ce conflit ne reste pas limité à la Syrie, il déstabilise déjà le Liban», a dit Lakhdar Brahimi, qui a démissionné en mai dernier de sa mission après moins de deux ans d'efforts infructueux pour mettre un terme à un conflit dans lequel le régime en place est de nouveau accusé de recourir aux armes chimiques.
Après la victoire sans surprise de Bachar Al-Assad dans le scrutin présidentiel syrien du 3 juin, excluant toute opposition extérieure, les critiques se sont multipliées contre le régime de Damas. Parlant de «simulacre», l'Europe a dénoncé ce scrutin qualifié de «honte» par Washington. «Il n'y a pas d'avenir pour Assad en Syrie », affirment ensemble les Etats-Unis, le Canada, l'Allemagne, la France, le Japon, l'Italie et le Royaume-Uni. Le chef de la diplomatie américaine avait appelé les alliés de Damas (la Russie, l'Iran et le Hezbollah libanais) à œuvrer pour mettre fin à ce conflit qui a fait plus de 160 000 morts et des centaines de milliers de réfugiés.
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