Adolf fut un aventurier au parcours tumultueux et aventureux complètement inconséquent, ce qui ne fut (jusqu'à présent) jamais le cas de Vladimir qui a toujours su se montrer indispensable quitte à savoir reculer (ou faire semblant de le faire) le moment où il faut et quand il faut.
Sans être une girouette, son idéologie fut suffisamment souple pour que l'homme puisse rester en place, arriver à ses fins, pour enfin resserrer les joints d'un pays qui commençait à perdre ses boulons. L'homme est né méfiant, il a vécu sa vie en surveillant et ressent le pouvoir comme une vaste organisation de surveillance. Là ou l'ancien petit caporal fut totalement paranoïaque ne réussissant qu'à envoyer son pays (et lui-même) en enfer, l'ancien commandant ne possède que de la méfiance et certainement une forte susceptibilité mais domptée, car il n'avance qu'à pas prudent, pour éviter les à-coups. C'est, à mon avis, l'homme le plus fin et le plus intelligent du monde politique actuel. Ce n'est pas de l'admiration mais de l'objectivité sincère.