Chair à canon"..."Salauds de riches...
Voilà le genre de commentaires que je ne supporte pas, comme si le fait d’être riche était un crime et qu’il faudrait punir les riches d’être mieux lotis que les autres, d’où les phrases du type « je n’aime pas les riches » (phrase prononcée par François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012) et les politiques coercitives à l’encontre des plus fortunés (comme par exemple des hausses inconsidérées des impôts) Evidemment, une telle attitude ne fera que décourager les gens à travailler (puisque ce qu’il gagneront en plus sera fortement taxé, ils penseront que travailler n’en vaudra pas la peine car ils se verraient dépouillés par l’Etat de la majeur partie de l’argent qu’ils auraient pu gagner), à investir,… et au final, c’est toute l’économie qui tourne au ralenti, ce qui signifie plus de chômage, plus de pauvreté, etc.
Au passage, Léon Blum, que Combat doit surement apprécier, était extrêmement riche. Mais je n’imagine pas vraiment Combat le traiter de « salaud de riche ». Comme quoi, il ne faut jamais être trop hâtif dans ses jugements.
Il y a probablement autant de salauds parmi les riches que parmi les pauvres mais l'argent leur confère un pouvoir donc une responsabilité en particulier celle de ne pas prospérer au détriment des plus faibles. Je n'ai aucun problème vis à vis des entrepreneurs qui respectent ce contrat "moral" et il en existe.
Par contre, la croissance durable comme source d'enrichissement est un acte de foi auquel je ne peux souscrire mais ceci est un autre débat.