la Collaboration avec l’Allemagne nazie imposée par Philippe Pétain
Non, l'Allemagne nazie à imposée Pétain (pantin) pour se venger de la première guerre mondiale, ils ont voulus lui faire perdre son prestige historique en l'obligeant à devenir le dirigeant de la France occupée, Hitler ridiculisa Petain en souvenir de la défaite précédente l'ayant marqué au point de vouloir un acte de vengeance aussi imbécile qu'irrationnel envers Pétain ...
L'Allemagne n'a imposé aucune collaboration à Pétain. Il a été humilié, oui (Hitler a exigé qu'un armistice soit signé dans le fameux wagon qui avait déjà servie en 1918, etc.), mais cela n'a rien à voir avec la collaboration.
Le gouvernement et les députés avaient choisi de fuir, Pétain a choisi de collaborer. Qu'il ait eu raison ou tort, on peut en discuter, mais c'est un choix : la collaboration, il faut être deux et Hitler n'avait aucun moyen de l'imposer tout seul. Il a imposé une capitulation, ce n'est pas la même chose.
Cela entend que les juifs qui ont traîné la savate au lieu de rejoindre "la terre promise", ont été délibérément laissés aux soins de leurs bourreaux...
Je rappelle qu'à l'époque aucun juif n'était dans la situation de réfugié
Vous parlez de quoi ? De quelle époque ? (1933, c'est pas 1943). De quels Juifs ? Des Français ? Eux n'avaient effectivement pas le statut de réfugiés en France, en effet ! Mais il y avait, et depuis les années 20, des dizaines de milliers de réfugiés Juifs (ou autres) dans toute l'Europe (je dis : dès les années 20, ce n'est pas dû seulement au nazisme). Il y avait des réfugiés hongrois en Tchécoslovaquie, des réfugiés espagnols pas Juifs (dûment mis dans des camps) en France, etc.
Ma grand'mère, qui vivait en Corrèze (mais je n'ai aucun rapport familial avec François Hollande, je précise...) m'a raconté qu'il y avait un camp, à côté de chez elle, avec essentiellement des Juifs hongrois, des Espagnols et des Roms, ceci avant la guerre.
J'entends par "réfugié juif", un juif sans aucune nationalité, en attente d'un foyer national. A l'époque, tout juif était citoyen à part entière dans sa patrie européenne. Il avait le droit à la propriété et était libre de pratiquer tous les métiers. Donc déraciner ce juif pour le déporter dans le prétendu foyer national n'était pas chose aisée pour la réussite du projet sioniste.
Valls, plus prudent, parle lui aujourd'hui de "foyer spirituel" pour les juifs, un concept totalement différent de "patrie" et de "foyer national" au sens que nous connaissons tous.