Pourquoi les banques françaises sont dans une situation particulièrement délicate

Longtemps, les banques françaises ont été les principales sources de revenus pour la presse papier. Grâce à leurs budgets publicitaires, elles ont pu acheter le silence des grands médias non seulement sur leurs turpitudes, mais aussi sur leurs difficultés. Elles ont pris l’habitude de considérer que l’information leur appartenait et qu’elles pouvaient disposer comment elles le souhaitaient de ce qui était dit ou tu au public.
C’est de cette façon que les Français n’ont jamais su quels profits les banques dégageaient grâce à la surfacturation de l’assurance emprunteur qu’elles imposaient aux accédants à la propriété. Il s’agissait pourtant de plusieurs milliards chaque année, pris sur le prix de l’immobilier, à l’abri de toute véritable concurrence.
Peu de Français savent que l’un des principaux acteurs de ce marché captif est le Crédit Agricole, qui avait même envisagé à une époque de délocaliser sa filiale au Luxembourg pour des raisons d’optimisation fiscale. Fort de cette rente, le Crédit Agricole a pris des risques inconsidérés à l’étranger, notamment en Grèce, où il a perdu plus de 10 milliards d’euros.
http://www.atlantico.fr/decryptage/pour ... 77118.html
ce sujet rejoins les arguments développés par Marine LEPEN face à Moscomoisie (sujet ouvert ici) france-debats/mots-croises-marine-pen-pierre-moscovici-t124443.html