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La première partie de votre affirmation est fausse. La dette n'augmentera pas proportionnellement à la dévaluation du franc puisqu'une bonne partie de la française est soumis au droit français. Pour cette partie la dette ne bougera pas d'un iota.
Là vous rêvez!
La dette a été contractée en euros, il faudra donc bien l'acquitter par rapport à la valeur d'un panier de monnaies qui constitue l'europas si sûr:
http://www.liberation.fr/politiques/201 ... uro_973376
Couillonades de Libé. Il faudrait voir les contrats dans le détail: monnaie d'emprunt, monnaie de remboursement, loi applicable, cas de "breach of contract" avec clauses de rupture par les parties et cour d'arbitrage, clause de force majeure, etc.
A mon humble avis, un emprunt auprès d'une banque suisse en €, sous loi française, avec cour d'arbitrage à Luxembourg, et sans clause de changement de "currency" va rester en € et devra être payé en € jusqu'au bout. Et je ne pense pas qu'une banque suisse accepte de clauses léonines dans des contrats d'emprunts (qui sont d'ailleurs illégales en droit français au passage).
Donc à part le coup de force, pour raison de "Force Majeure" , je ne vois pas bien comment on ferait pour faire face à une dévaluation du Franc Français de 30% en une semaine. Le coup de force se traduisant inévitablement par un assèchement du crédit immédiat, car les banques étrangères et le FMI cesseraient immédiatement de prêter (cas argentin de 2002), et donc une faillite.