Un passéisme nourri de glorioles plus caricaturales qu'une image d'Epinal (yo!) que l'on oppose à un modernisme réduit ici à deux/trois gonzesses affublées de seins en plastiques c'est ce à quoi ce résume cette blague ce texte.
Une chose est sûre c'est qu'à l'époque de Jeanne d'Arc -voire de de Gaulle- le pékin moyen n'avait pas le loisir de s'occuper de futilités du genre.
Désolé, mais au Moyen Age, les loisirs étaient nombreux et les fêtes très appréciées. Ca n'empêchait pas que le discours dominant appelait à une élévation spirituelle et présentait des modèles à suivre autrement plus glorieux que ce que nous donnent à admirer les médias dominants actuels.
Du haut en bas de l'échelle sociale, à la ville comme à la campagne, l'homme médiéval pratique une foule de distractions. Les nobles chassent, assistent aux fêtes de cour ou aux tournois, lisent, font de la musique, festoient. Les autres, paysans, bourgeois et même prêtres, participent à d'innombrables fêtes - certaines, comme le cycle Carnaval-Carême ou le cycle de Mai, durent plusieurs jours - dont l'Eglise cherche à limiter les " débordements " et à codifier les résurgences païennes. Tous boivent ferme, pratiquent le sport - les équipes villageoises jouent à la soule comme aujourd'hui on joue au football - et les jeux de société, fréquentent les bains publics et parfois les bordeaux...
La synthèse riche et colorée de Jean Verdon, jamais entreprise jusqu'à présent, nous montre une civilisation qui sait compenser la dureté et la brutalité du quotidien par une imagination, une santé mentale, un débordement de vie difficilement imaginables aujourd'hui.
Avec les nuances qui s'imposent en fonction des régions et des périodes (le Moyen Age a duré mille ans !), Jean Verdon nous dévoile, à l'aide de nombreux textes aussi pittoresques que vivants, un pan méconnu de l'histoire des hommes. Dans la mesure où la connaissance des loisirs est une composante fondamentale de l'histoire des attitudes devant la vie, son travail constitue un livre majeur.
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Pas lu le livre mais présenté comme vous le faite ça ressemble à un beau livre de contes. Il y avait effectivement un nombre important de jours fériés, ce qui n'était pas sans poser problème aux nombreux journaliers qui se retrouvaient du coup au chômage technique.
Sous entendre qu'ils avaient des loisirs dans le sens où ils pouvaient se retrouver à avoir un peu de temps libre, oui, ça se tient. Cependant, dans le fil de cette conversation, il est difficile d'admettre qu'ils aient eu réellement beaucoup de temps pour des activités choisies (soit des loisirs au sens moderne du terme) et encore moins pour des activités épanouissantes. Maintenant, de se pochtroner entre deux danses folkloriques je ne suis pas sûr que ça vole plus haut que le programme TV moyen.
Pour ce qui est du spirituel, je ne vois pas une once de quoi que ce soit d'élévateur dans le fait d’oblitérer l'esprit de ces zigues avec des doses massives de peur dans le but de mieux leur faire accepter leurs misérable sort sur cette terre. Vraiment pas.