Merci d'éviter tout commentaire antisémite sur ce topic, dont le but est seulement pédagogique.
Menorah :

Un chandelier à sept branches bien connu, qui doit donner pas mal de lumens lorsque toutes les bougies sont allumées. Au prix, évidemment, d'une consommation alarmante de chandelles. La menorah présente l'intéressante particularité d’être plate, ce qui permet un rangement facile au fond d’un placard, quand la panne d’électricité est terminée.

Sur l’arc de Titus, à Rome, on voit des soldats victorieux déhaler avec peine le butin pris lors de la destruction du Temple, dont une menorah assez encombrante. Elle a dû être fondue par les Romains, car on ne l’a jamais retrouvée.
Mezouzah :

Collé sur la porte d’entrée, ce bidule est souvent pris pour un thermomètre. Il s’agit en réalité d’un bout de parchemin, calligraphié à la main, et inséré dans un support, transparent ou non. Il faut le choisir solide, car les plus croyants le touchent au passage, pour s’attribuer une quelconque bénédiction.
A noter qu'il est interdit de le scotcher sur des lieux d’aisance (pas la peine d’expliquer pourquoi), et qu’il est curieusement prescrit de le faire « réviser » par un scribe agréé tous les 3-4 ans, pour vérifier l’état du texte.
Sefer Torah :

Ce double rouleau contient une copie complète de la Torah. Sur le principe d’une pellicule photo agrandie (un rouleau plein et un rouleau vide), cet astucieux bouquin évite à son lecteur de tourner les pages en froissant du papier, ce qui ne manquerait pas d'en perturber la lecture publique.
Pour lire au lit, ou dans les transports en commun, l’objet n’est guère pratique. On lui préférera, et de loin, une liseuse de type Kindle (59 € chez Amazon).
Yad :

Complément indispensable du précédent, ce truc permet de lire un texte biblique mot à mot avec le petit doigt, en évitant au lecteur distrait de sauter une ligne ou deux par mégarde.
Accessoirement, le stylet est remarquablement efficace pour se gratter le dos, sans trop se tortiller. (à suivre)